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Economie

Gabon : le Registre gabonais des navires, la solution pour réduire le taux de pertes en produits de pêche

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Le ministre des Transports et du Tourisme, Justin NDOUNDANGOYE s’est récemment montré satisfait de la création d’un Registre international gabonais des navires. Ce dernier, permettra l’identification des bateaux commerçants étrangers qui pratiquent la pêche dans les eaux gabonaises, réduisant ainsi le taux de perte de produits de pêche.

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Estimées à 40 000 tonnes par an, les pertes en produits halieutiques affectent l’économie du secteur. En revanche, 5 mois après sa mise en place, le Registre international gabonais des navires a déjà enregistré de nombreux navires étrangers. Lesquels constituent des entrées financières substantielles pour le budget de l’Etat.

« Ces pertes qui impactaient depuis plusieurs années, l’économie générée par les activités de pêche et de transport des productions dans les eaux gabonaises étaient en grande partie, dues au fait que les bateaux battant pavillon étranger, échappaient au contrôle des autorités qui ne pouvaient procéder à l’identification des espèces halieutiques, au comptage et au tonnage », a regretté Justin NDOUNDANGOYE.

Son collègue Biendi MAGANGA MOUSSAVOU a d’ailleurs réceptionné quelques jours plus tôt une livraison majeure de thon, pêché en eaux gabonaises.

« C’est le premier heureux résultat d’une série de mesures décidées par le gouvernement en amont, notamment la création du Registre international gabonais des navires avec le partenaire émirati Inter shipping international » a t-il conclu satisfait des résultats probant de la nouvelle mesure.

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Economie

Sommet Extraordinaire de la CEMAC: entre inquiétudes & perspectives

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Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce 16 décembre 2024, à Yaoundé au Cameroun, au Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC). Placée sous le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la CEMAC : mesures de consolidation de la résilience », cette rencontre qui intervient à l’initiative de leurs Excellences Paul BIYA et Faustin Archange TOUADERA, respectivement Président de la République du Cameroun et Président de la République Centrafricaine a été l’occasion d’aborder la situation macroéconomique de l’organisation sous régionale.

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En effet, face à la situation inquiétante liée au dysfonctionnement budgétaire dans certains pays ainsi qu’aux manquements observés dans la mise en œuvre des réformes et des engagements visant la stabilité économique et monétaire de l’institution, les Chefs d’Etat des six pays membres de la CEMAC se sont appesantis ce lundi au Palais de l’Unité sur les défis à relever afin de rétablir la stabilité de ladite organisation.

En outre, au regard de cette situation préjudiciable qui compromet les appuis budgétaires du FMI au profit du Cameroun et de la République centrafricaine, il a été question pour les dirigeants de la sous-région de renouveler les engagements antérieurs afin de redresser les agrégats économiques dégradés.

Aussi, après un examen minutieux de la situation, les Chefs d’Etat ont réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs, à travers la poursuite d’une stratégie régionale cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du secteur financier et pour renforcer la position extérieure de l’institution. Ils ont par ailleurs salué les progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières.

La Conférence a réaffirmé l’application intégrale de la réglementation des Changes notamment à travers le rapatriement diligent des devises par les Opérateurs économiques, et plus particulièrement la signature avant le 30 avril 2025 des conventions de compte séquestre pour les fonds de restauration des sites (Fonds RES) par les entreprises extractives. Elle a également invité le FMI, la Banque Mondiale et tous les autres partenaires à accompagner les Etats et la Banque Centrale dans le processus de rapatriement et de domiciliation des revenus pétroliers.

Les travaux de ce jour ont aussi été l’occasion de réitérer l’engagement des Etats en faveur de l’indépendance et du renforcement des capacités de la Banque Centrale, de la Commission Bancaire de l’Afrique centrale et de toutes les autres institutions communautaires.

Concernant le renforcement de la stabilité du cadre macroéconomique de la CEMAC, la Conférence a exhorté les partenaires au développement à œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo, veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement.

En outre, la Conférence a accueilli favorablement l’organisation en 2025 par le groupe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement d’une conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie à travers la mission M300.

Pour rappel, la CEMAC a pour objectifs de raffermir les solidarités géographiques et humaines entre les états, promouvoir des marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire et créer un véritable marché commun africain.

En marge de sa participation au sommet de la CEMAC, le Chef de l’Etat s’est entretenu le dimanche 15 décembre avec Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la BEAC, occasion d’évoquer les questions relatives au fonctionnement de la CEMAC et celles liées au développement de notre pays.

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Economie

Scandale à Gab’oil: Allo  Monsieurs les administrateurs !!

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Un coup de semonce pour Gab’oil, en proie à de graves difficultés financières, mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses orchestrées par ses dirigeants. Au cœur des accusations, des détournements massifs de fonds destinés à la campagne référendaire de 2024 et la création d’une régie d’avance illégale. Dans un contexte où les administrateurs semblent rester étrangement silencieux.

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Les informations recueillies concernant Gab’oil révèlent la mise à disposition de fonds au Président du Conseil d’Administration (PCA), officiellement justifié par la création d’une régie d’avance, mais sans l’accord préalable du Conseil d’Administration. Cette régie, confiée au chargé d’études du PCA, viole les normes en vigueur qui régissent les sociétés publiques de droit privé sous l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA). En effet, seule une personne ayant la qualité de comptable public assermenté est habilitée à gérer de tels fonds, conformément à l’article 68 de la LOI ORGANIQUE N°020/2014 du 21 mai 2015, qui stipule :


« Sont comptables publics de l’État, les fonctionnaires nommés sur proposition du ministre chargé des Comptes publics, ayant qualité pour exécuter, au nom de l’État, des opérations de recettes, de dépenses et de maniement de titres, soit par virement interne d’écritures, soit encore par l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements. »


Plus inquiétant encore, bien que les bureaux de l’Administrateur Directeur Général (ADG) et de la Direction financière aient été mis sous scellés, l’ADG continue de diriger les opérations depuis le bureau de son adjoint, signant des chèques et attribuant des marchés sans appels d’offre. Selon nos confrères de Gabon Média Time, des montants vertigineux de 800 millions et 1,2 milliard de FCFA ont été attribués à des sociétés de construction pour l’exécution de travaux pour Gab’oil, sans qu’aucune procédure formelle ne soit respectée.

Le Conseil d’Administration semble-t-il fermer les yeux sur ces pratiques ?

Composé de représentants clés du gouvernement, du ministère du Pétrole, de la Société gabonaise entreposage de produits pétroliers (SGEPP) et autres, le Conseil d’Administration n’a pris aucune mesure pour suspendre les présumés de ces détournements. Et cela, malgré la couverture médiatique et la large diffusion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Leur inaction, alors même qu’ils perçoivent des jetons de présence qui ont été augmentés à 3 millions de FCFA en 2024, contre 1 million en 2023, alimente des soupçons de complicité passive. Face à des preuves accablantes et à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les administrateurs n’auraient-ils pas dû convoquer une réunion exceptionnelle pour rétablir la transparence et suspendre, à titre conservatoire, les responsables incriminés ? Le silence du Conseil d’administration prolonge l’hémorragie financière d’une entreprise déjà en difficulté.


Une gestion hasardeuse et des réformes structurelles urgentes


Malgré une dette dépassant les 50 milliards de FCFA auprès de l’un de ses principaux fournisseurs, l’ADG persisterais à financer des projets coûteux en utilisant uniquement les fonds propres de Gab’oil. Ces ressources, initialement destinées à garantir l’approvisionnement en produits pétroliers, seraient détournées pour financer des travaux non prioritaires. Cette gestion irresponsable, en totale contradiction avec les principes de prudence financière, cela fragilise encore plus une entreprise qui, pourtant, joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Les dysfonctionnements révélés par ce scandale soulignent l’urgence de réformes profondes. Il est impératif de changer les administrateur actuels, qui auraient manifestement failli à leur mission de contrôle. La nomination d’un administrateur provisoire s’impose pour restaurer la  bonne gouvernance au sein de Gab’oil. Cette réforme passe également, selon certains membres du personnel, par le retrait des pouvoirs de signature à l’ADG. Une enquête indépendante doit être lancée afin de déterminer l’étendue des détournements et évaluer l’impact financier.


Enfin, il est crucial de mettre en place un processus rigoureux et transparent pour l’attribution des contrats, dans le but de ce prémunir d’une quelconque dérive.



Au-delà du cas de Gab’oil, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants et des administrateurs. ainsi que l’impérieuse nécessité d’une réforme structurelle pour renforcer la transparence, la reddition des comptes pour garantir une gestion éthique et responsable dans les entreprises publics.
Un clin d’œil à la Cour des comptes

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Economie

Transgabonais: 20 milliards de FCFA octroyés par l’UE pour accompagner la modernisation du secteur

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Lors de son déplacement en Belgique, le président gabonais a annoncé, ce mardi 26 novembre 2024, la signature d’un accord « historique » entre le Gabon et l’Union Européenne (UE). Cet accord porte sur une subvention de 30 millions d’euros, soit près de 20 milliards de FCFA, destinée à la remise à niveau du Transgabonais, le principal réseau ferroviaire du pays.

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Selon un communiqué du ministère gabonais des Transports, cette aide financière permettra de moderniser les infrastructures ferroviaires et d’améliorer la connectivité, ce qui devrait stimuler le développement économique régional. Le réseau, long de 648 km, reliant Libreville à Franceville, est en effet confronté à de nombreuses difficultés, notamment une infrastructure vieillissante, responsable de retards fréquents et d’incidents sur le réseau.

Le président gabonais, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a salué le travail de son ministre des Transports, Dieudonné Ndinga Moudouma, pour son rôle clé dans l’obtention de cette subvention. Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Global Gateway » de l’UE, qui vise à renforcer les infrastructures mondiales et à promouvoir des partenariats durables et équitables. Le président a souligné que cet investissement représente une étape « historique » pour le développement du Gabon.

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