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Éducation

Gabon/ post-Bac 2019 : l’ UOB, toujours loin d’être une initiative! 

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Cette année, ce sont 16 499 bacheliers qui vont se bousculer aux portes des études supérieures. Mais si quelques-uns d’entre eux ont d’ores et déjà survolé les frontières aériennes du Gabon, le plus grand nombre s’interrogent sur les alternatives qui leur sont offertes pour la poursuite de leurs études universitaires. Quoiqu’il en soit, l’Université Omar BONGO (UOB) semble ne pas en être une.

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L’université Omar BONGO jouit d’une sale réputation , et l’enceinte de l’établissement, semblable à un champ de bataille, suffit à justifier les craintes des parents et étudiants à y aller, pour suivre des études. En effet, voilà 29 ans maintenant, depuis 1990, que les gouvernements se succèdent, sans qu’aucun d’entre eux ne parvienne à mettre fin aux sempiternelles revendications au cœur des affrontements entre les étudiants et les agents de la Gendarmerie nationale. Le paiement intégral des bourses d’études, le rétablissement des franchises universitaires, la réfection de la Bibliothèque et du campus universitaires ainsi que le remboursement des frais de scolarité, conformément à l’article 32 du décret, portant attribution des bourses au Gabon, la fermeture depuis plus de deux ans du campus universitaire de l’UOB, des revendications basiques et légitimes qui sont à la source de l’état de ruines de ce qu’on aimerait appeller affectueusement « le temple du savoir ».

Cet état, qui inquiète particulièrement des parents de nouveaux bacheliers, qui font le choix se «saigner», pour offrir à leurs progénitures une formation diplomante au sein des établissements privés d’enseignement superieur, dans un cadre d’études où l’on ne craint pas de se prendre une balle perdue des forces armées qui ont établit leur QG au sein de l’UOB. Lesquels, proposent par ailleurs une offre de formations professionnalisantes, en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi, pour certaines, à la bourse des parents. En témoigne Marianne, assistante de direction et maman d’une jeune bachelière.

«Pour la poursuite de ses études, je compte l’inscrire dans une école supérieure privée. Car l’UOB avec leurs grèves à n’en point finir, ne rassure pas. Et comme je n’ai pas les moyens de l’envoyer au Maroc, je vais l’inscrire à ISI pourqu’elle soit ingénieure».

Pourtant , si pour Mariane les frais de scolarité de ces écoles privées sont nettement abordables, pour les étudiants, ils s’avèrent plutôt coûteux. Ils en appellent de ce fait à la baisse des coûts pour leur permettre de saisir leur chance de bénéficier de formations diplomantes de qualité.

«On veut bien étudier dans les instituts supérieurs privés. Malheureusement, les frais d’inscriptions et les frais de scolarité sont élevés. De ce fait on se contente d’obtenir un BTS, DTS ou DUT. Si les frais d’écolage peuvent être revus à la baisse, cela donnerait l’opportunité à plusieurs d’aller aisément poursuivre leurs études dans ces structures», a regretté un bachelier nouvel étudiant.

Alors, quelles alternatives pour cette jeunesse, désireuse de se former, quand on dispose d’une part d’une université publique, dont la qualité de l’enseignement est reconnue de tous, devenue une scène de guerre. Et d’autre part d’établissements privés de formation qualifiante, mais pas des plus accessibles pour les petites bourses. À ce rythme, on serait tenté de comprendre ces étudiants qui se livrent à des trafics de stupéfiants pour se faire un peu d’argent, d’autant plus que les virements de bourses ne sont désormais effectués qu’en milieu d’années universitaires au grand dam de ceux qui en vivent.

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Éducation

OLIGUI NGUEMA inaugure l’école primaire et le lycée de Montalier

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Le Président de la République, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 13 novembre 2024, en compagnie des membres du CTRI et du gouvernement à l’inauguration de l’école primaire ainsi qu’à la visite du lycée du quartier Montalier transfo.

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Ayant pour objectif d’offrir aux enfants un environnement d’apprentissage moderne et bien équipé, cet établissement, entièrement construit par le CTRI pour un effectif total de 1573 élèves, témoigne de l’engagement des autorités d’offrir aux apprenants l’accès à une éducation de qualité, adaptée aux besoins actuels des jeunes générations.

L’école Publique de Montalier transfo compte 25 salles de classe pour les cycles pré-primaire et primaire,une salle multimédia, une infirmerie, un foyer, une salle pour les enseignants et des bureaux administratifs.

Satisfaits par la construction de cette école dans leur quartier, les élèves ont tenu à travers des prestations culturelles à temoigner leur gratitude au Président de la République. L’inauguration officielle de l’école publique de Montalier a également été marquée par la décoration des agents du ministère de l’Education Nationale de la médaille de Reconnaissance.

Par ailleurs, le Chef de l’État a procédé à la visite du Lycée public de Montalier qui a fait l’objet de réhabilitation et d’extension. Avec 45 salles de classes rénovées et 5 construites , cet établissement moderne passe d’une capacité d’accueil de 2300 élèves à 3000, soit 700 places supplémentaires créées.

Outre ces travaux d’extension et de rénovation, le lycée public de Montalier a également bénéficié de matériel didactique dont des tableaux multimédia qui permettent de dispenser des cours à distance et de palier au déficit d’enseignants.

Exprimant leur gratitude au Président de la République , les élèves et le corps enseignant ont promis d’en faire bon usage.

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Éducation

60 bourses de Setrag aux bacheliers gabonais: critères & filières

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Cette initiative concerne les bacheliers de la session 2024 et les étudiants non boursiers de 2023, issus des lycées situés dans les localités traversées par le chemin de fer, notamment Owendo, Ndjolé, Boué, Lastourville et Franceville.

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C’est dans un communiqué publié en novembre 2024 que l’Agence Nationale des Bourses du Gabon en abrégée (ANBG) a rendu public l’offre de la Société d’Exploitation du Transgabonais, (Setrag ) qui vise la formation de jeunes gabonais dans les domaines aussi variés qui sont : Électrotechnique, Électricité, Génie électrique, Maintenance industrielle, Mécanique industrielle, Électronique et informatique des systèmes industriels, Énergies renouvelables, Droit fiscal, Management des ressources humaines et Marketing digital.

Les postulants doivent être de nationalité gabonaise, être âgés de 24 ans au plus, et avoir obtenu leur baccalauréat au 1er tour, indique le communiqué de l’ANBG.

« Cet investissement, entièrement financé par la SETRAG, s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) intitulé ‘Act fort Positive Mining’. L’objectif est d’accompagner soixante (60) jeunes dans des formations de deux (2) et trois (3) ans dans les domaines techniques et professionnels au Gabon », souligne le communiqué

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Éducation

Gabon: la passerelle du Lycée national Léon-MBA désormais opérationnelle

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Les ministres, de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERC et celui des Travaux publics, le Général de Division, Flavien NZENGUI NZOUNDOU, ont procédé ce mercredi 6 octobre 2024 à la mise en service de la passerelle piétonne du Lycée national Léon-MBA, situé dans le premier arrondissement de la capitale. Cette dernière permettra aux élèves notamment et aux piétons de traverser en toute sécurité cette route de 2×2 voies considérée hautement accidentogène.

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Après le lancement des travaux en 2021, prévus pour 12 mois, ka coupure symbolique du ruban, ce jour ,  a retenti comme un ouf de soulagement, d’autant plus que la livraison de l’ouvrage était attendue. Menés par l’entreprise « Ecowood », et construite entièrement à partir du bois issu de la riche forêt gabonaise, notamment le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et OKan, cette passerelle est longue de 48 mètres sur 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres, une hauteur totale de 13,5 mètres et un poids global du bois après assemblage de 44 tonnes.

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