Santé
Déclaré ce 17 juillet «Urgence mondiale» par l’OMS ce qu’il faut savoir sur le virus Ebola
Pour Tedros ADHANOM GHEBREYESUS, il «était temps pour le monde de prendre acte de l’épidemie». Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu, mercredi 17 juillet 2019, l’épidémie de fièvre hémorragique comme une « urgence sanitaire publique de portée internationale ». Ceci, après qu’elle a fait de 1.700 morts depuis l’été dernier en République démocratique du Congo. Connu de tous brièvement, mais qu’est-ce vraiment que le virus Ebola ? Comment se transmet-il ? Quels en sont les symptômes ? Quand est-ont contagieux ? Et peut-on s’en soigner ? Voici 5 choses à savoir sur le virus Ebola.
Qu’est-ce que le virus Ebola ?
C’est un type de fièvre hémorragique causée par une infection due à un virus de la famille des filoviridès. Jusqu’ici, cinq types de virus ont été identifiés : Zaïre, Soudan, Bundibugyo, forêt de Taï, Reston. Parmi eux, les quatre premiers sont potentiellement mortels pour l’homme. Un des tests réalisés ces derniers jours sur les patients s’est révélé être positif « au virus Ebola, stéréotype Zaïre », a indiqué le Dr Oly ILUNGA KALENGA, ministre de la Santé publique de la RDC. Il s’agit donc la même souche qui a été identifiée lors de la précédente épidémie.
Comment se transmet-il ?
Le virus Ebola se propage d’un individu à l’autre par contact direct, donc soit par des fluides corporels -tels que le sang, la salive, l’urine, le sperme- ou par des objets contaminés comme des aiguilles. En revanche, il ne se transmet pas dans l’air comme la grippe, par simple contact avec une barre de métro, par échange d’argent, par les moustiques ou par la natation en piscine.
Quels sont les symptômes ?
Après une période d’incubation comprise entre deux et vingt-et-un jours, une personne contaminée par le virus présente certains signes, même si ce n’est pas toujours le cas. Parmi eux, de la fièvre, une grande fatigue, des maux de tête ou des douleurs musculaires et articulaires, qui s’accompagnent de vomissements, de diarrhées et d’une éruption cutanée. Dans les cas les plus graves, une insuffisance rénale et hépatique peut apparaître et, dans certains cas, des hémorragies.
Quand est-on contagieux ?
Un patient n’est pas contagieux pendant la période d’incubation, mais seulement lorsqu’il manifeste les symptômes. Ensuite, les personnes concernées peuvent transmettre le virus aussi longtemps qu’il est dans leur sang ou dans leurs sécrétions. Ebola a notamment été détecté dans le sperme jusqu’à plusieurs mois après la guérison de personnes contaminées.
Peut-on soigner le virus d’Ebola ?
Il n’existe ni vaccin, ni traitement homologué par les services sanitaires, mais des traitements expérimentaux sont disponibles en France. Malgré tout, les chances de guérison sont beaucoup plus élevées dans l’Hexagone que dans les pays d’Afrique, grâce à une meilleure prise en charge. Plus tôt une personne est traitée, plus elle a de chance d’être guérie. En cas de doute, mieux vaut appeler le 15 si l’on est rentré d’un pays touché par Ebola depuis moins de 21 jours et que l’on a une fièvre supérieure à 38°C.
Pour rappel, l’urgence sanitaire mondiale est une mesure exceptionnelle, qui n’a été décrétée que quatre fois seulement par l’OMS : en 2009 pour la grippe H1N1, en 2014 pour la poliomyélite, en 2014 pour l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 11.300 morts dans trois pays d’Afrique de l’Ouest et en 2016 pour le virus Zika.
Santé
Gabon /Octobre Rose /Setrag: début de sensibilisation & dépistages
Mois d’octobre, mois de prévention et de lutte contre les Cancers féminins. Pour cette année 2024, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) n’a pas dérogé à la règle. Comme depuis 2016, année à laquelle les autorités gabonaises se sont arrimées au reste du monde pour faire face à ce mal qui décime l’humanité, la direction générale de la Setrag compte agir comme par le passé.
Pour préparer les cheminotes à tirer un maximum de gain de ce mois dédié pour la cause,une rencontre réunissant la gent féminine employée dans cette entreprise et la directrice du programme de prévention et contrôle contre les Cancers féminins au ministère de la Santé a eue lieu dans la grande salle de réunion de la Setrag.Occasion pour ces femmes et le médecin gynécologue, Dr Nathalie AMBOUNDA LENDAGHA d’échanger sur les risques liés aux maladies cancéreuses féminines et les moyens d’y prévenir.
Ainsi, l’on retiendra que le dépistage consiste à la personne bien portante de se présenter chez la Sage-femme pour se faire ausculter afin d’éviter ou prévenir la survenue d’une maladie. Car pour le cas des cancers féminins, lorsqu’on constate qu’ une femme a déjà une boule dans les seins ou de saignement, le plus souvent, ce que le mal s’est installé et que la prise en charge sera complexe .
Le Dr AMBOUNDA propose donc aux femmes un dépistage organisé conformément au thème de cette année qui est « Transition vers un dépistage organisé ».Il s’agit pour chaque femme de prendre 2 heures d’octobre Rose pour aller le jour de sa date anniversaire se faire dépister chez un gynécologue.
Car l’on a constaté que depuis que le gouvernement a décidé d’insérer dans les PMI l’activité des dépistages,la prévention chez la femme trouve une adhésion . En effet, pendant 9 mois , la femme enceinte est suivie par une Sage-femme, toute chose qui assure la sécurité de l’utérus après la naissance.Il s’agit de mieux contrôler le cancer d’utérus causé par un virus pour le vaincre un jour,et aussi de bien comprendre celui du sein dont l’origine reste jusque-là inconnue.
Depuis donc le 21 octobre 2024,les dépistages ont commencé et s’achèveront le 1er novembre prochain. Les localités concernées par cette campagne de sensibilisation et de dépistage sont Owendo au centre médical et au marché Akournam,et les infirmeries de gares de Ntoum,Ndjole,Lope, Booue, Ivindo, Lastourville, Manda et Franceville.Elle sera close le 9 novembre après une séance de fitness à la gare ferroviaire d’Owendo Virié.
Présent dans la salle, Christian MAGNI, directeur général de la Setrag de réaffirmé la politique RSE de son entreprise qui a toujours oeuvré pour la bonne santé de ses agents. « En ce mois crucial d’octobre, j’exhorte toutes les cheminotes à aller se faire dépister », a-t-il lancé. Le médecin Conseil IWANGOU qui était également présent s’est aussi réjoui du lancement de ce dépistage annuel pour prévenir les survenues des cancers de sein et d’utérus qui constituent un problème de santé publique et a rappelé que si le cancer est détecté tôt, sa prise en charge est mieux assurée.
Santé
Gabon/ Variole du singe: la course aux cas contacts du 1er cas est lancée
Le 22 août 2024, le Ministre de la Santé, Adrien MOUGOUGOU a fait l’annonce de l détection d’un premier cas de contagion à la variole du singe. En provenance d’Ouganda, ce gabonais de 30 ans tenu en isolement au Centre hospitalier universitaire de Libreville, depuis le 21 août dernier présentait des symptômes tels que de la fièvre, la fatigue et une éruption cutanée généralisée. Si son état est stable désormais, les autorités s’inquiètent dorénavant à identifier toutes personnes qui auraient été en contact avec le patient, depuis son retour.
Paré d’un plan de riposte mis en place depuis l’apparition de l’épidémie en RDC, dès avril 2024, le gouvernement rassure les populations que «la létalité de cette maladie n’est pas aussi importante» et qu’elle est «moins contagieuse que la Covid-19, notamment par voie aérienne». Tout en les invitant à rester calme, ne pas céder à la panique et respecter les mesures d’hygiène recommandées, notamment éviter le contact avec les animaux sauvages, bien cuire la viande de brousse et limiter les contacts physiques en cas de lésions cutanées.
Santé
Voici le nombre d’œufs à consommer par jour selon les scientifiques
A la coque, dur, au plat… Chacun a ses préférences mais l’œuf reste un aliment incontournable de nos assiettes. Une bonne chose pour la santé car l’œuf est un aliment qui contient beaucoup de bons nutriments. À commencer par sa teneur élevée en protéines (12,7 g/100 g). « L’albumine du blanc d’œuf est considérée comme la protéine de référence, c’est-à-dire celle qui contient tous les acides aminés essentiels dans des proportions optimales » explique Nathalie Negro, diététicienne-nutritionniste, Responsable du Centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. Avec environ 15 g de protéines dans deux œufs, ce produit rivalise avec la consommation d’un petit steak haché.
L’œuf apporte aussi l’intégralité des vitamines du groupe B indispensable à la bonne marche de notre organisme. Il contient également de la vitamine D utile à la santé osseuse et au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Il est source de minéraux, « les plus significatifs étant le phosphore et le calcium, très utiles pour la constitution de nos os, et le fer » indique la diététicienne. Il renferme de « bons gras« , les omégas 3, 6 et 9 qui sont indispensables au bon fonctionnement du cerveau, puisqu’ils entrent dans la composition des membranes cellulaires, et utiles pour lutter contre le développement des maladies cardiovasculaires. Et il est peu calorique.
Avec un apport de 398 mg de cholestérol, le jaune d’œuf est l’une des sources les plus riches de cholestérol alimentaire d’où le fait qu’il ait longtemps été diabolisé. Une étude américaine publiée dans la revue médicale JAMA a constaté un lien entre la consommation d’aliments riches en cholestérol et le développement de maladies cardiovasculaires. Ce risque augmentait en fonction de la quantité consommée. Mais pour rappel, seulement 30% du cholestérol provient de l’alimentation et 70% est fabriqué par le foie.
S’il a longtemps été recommandé de se limiter à la consommation de 2 à 4 œufs par semaine, aujourd’hui, les scientifiques ont revu leur copie. «En France, les recommandations officielles fixent la consommation pour les adultes en bonne santé, les enfants à partir de 10 ans et les séniors, qui ont un besoin accru en protéines, à un œuf par jour, soit 7 par semaine, en l’absence de pathologies particulières» précise notre interlocutrice. Pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie, de diabète ou de maladies cardiovasculaires, la prudence préconise de consommer 3 à 4 œufs par semaine. C’est déjà pas mal s’accordent à dire ceux qui les adorent !
Source: Le Journal des Femmes