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Justice

Dynamique Unitaire dénonce «une chasse à l’homme digne de la Gestapo» contre ses membres

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Suite à l’arrestation de leaders syndicaux de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU), celle-ci a tenu un point de presse hier dimanche 14 juillet 2019 à 15h à son siège sis au quartier Awendjé à Libreville, pour dénoncer ces violences et réclamer que justice soit faite. Dans la communication lue par Chantale MACKOSSOT, 3e vice-présidente, la confédération syndicale se dit victime dune «chasde à l’homme» des méthodes d’un autre âge, utilisées par des régimes totalitaires.Les membres de la DU arrêtés jusqu’à ce jour
Mercredi 10 juillet 2019 et vendredi 12 juillet 2019, Ghislain MALANDA, Simon NDONG EDZO, Sylvie NKOGUE MBOT, et Jean Bosco BOUNGOUMOU BOULANGA, ont tous les quatre été kidnappés à leur tour à leur domicile par la Police judiciaire, affirme Dynamique Unitaire. Des arrestations jugées arbitraires et que la confédération syndicale considère comme des violations systématiques des libertés humaines.

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« Jusqu’à ce jour, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire ignore les mobiles pour lesquels ils ont été kidnappés et sont maintenus arbitrairement dans les locaux de la police judiciaire : de facto, ces derniers font l’objet d’une détention arbitraire. En effet, la détention arbitraire est dite arbitraire lorsqu’une autorité prive de liberté une personne sans base légale», a déclaré Chantale MACKOSSOT. D’après elle, « Jusqu’à ce jour, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire et encore moins son avocat Maître Martial LOUNDOU DIBANGOYI n’ont toujours pas pu accéder aux lieux de détention des syndicalistes, pour s’enquérir de l’état de leur intégrité physique ; du fait que le procureur de la République de Libreville Olivier NZAOU a donné des instructions fermes aux agents de police d’interdire toute visite sans son autorisation » Pis, elle affirme que les membres arrêtés feraient l’objet de tortures. « En effet, Jean-Bosco BOUNGOUMOU BOULANGA est interné au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) suite à des tortures en détention ayant fracturé son tibia gauche et sa hanche », a-t-elle indiqué.

Comme pour ajouter à ces terribles révélations, l’oratrice du jour a affirmé que les responsables syndicaux toujours en liberté, notamment Marcel LIBAMA et Jean-Rémy YAMA, « sont l’objet d’une traque policière et d’écoutes téléphoniques ». « Au regard de tout ce qui précède, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire, prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur « la chasse à l’homme » digne des méthodes de la GESTAPO, lancée par le procureur de la République de Libreville Olivier N’ZAHOU, sous les ordres de son ministre de tutelle Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU, contre tous les membres de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire», a-t-elle lancé devant la presse nationale et internationale.

Forte de ces déclarations, DU « exige la libération pure et simple et sans condition de ses camarades. » En plus, elle envisage de déposer une plainte contre le procureur de la République Olivier N’ZAHOU « auprès des juridictions nationales et internationales pour enlèvements, séquestration et agression». Elle appelle enfin les travailleurs à rester mobilisés et a réaffirmé la continuation de sa lutte jusqu’à la satisfaction des exigences qu’elle a formulées depuis le 7 octobre dernier, notamment une audience avec Ali BONGO ONDIMBA.

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Justice

1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?

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Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet,  à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.

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En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.

À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”. 

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Justice

Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

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Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.

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Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.

La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?

Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.

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Justice

Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

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Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.

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La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer  l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».

Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier  d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord. 

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