Société/Environnement
Gabon: le prix du transport pourrait bientôt passer de 100 Fcfa à 500 Fcfa le kilomètre
Les taximans projettent d’augmenter le coût du kilomètre de transport qui était à 100 Fcfa à 500 Fcfa. Cette décision qui n’est encore qu’une menace informelle des taximans envers les usagers fait suite à l’augmentation vertigineuse du prix de l’essence et du gasoil qui est respectivement passé de 655 francs CFA en mai contre 695 Fcfa le litre d’essence super pour 625 francs CFA à 670 francs pour le gasoil.
Les taximans qui font déjà face aux multiples raquettes, soit 8 postes de contrôle de la police sur l’axe pk12 Gare Routière, ont décidé de se venger sur les usagers afin de parvenir à trouver les recettes demandées par les propriétaires de taxis et clandos.
Dans cette optique, le Satag propose que «d’ici Lambaréné au lieu de 7000, ça doit monter à 12.000, francs CFA, Libreville/Mouila de 10.000 à 20.000 francs CFA, Libreville/Makokou de 12.000 à 30.000 francs CFA ou encore Makokou/Mékambo de 5000 à 8000 francs CFA».
En ce qui est du transport urbain, le Satag propose que les taxi-bus et les taxis fassent payer le trajet d’un kilomètre « à 500 obligatoirement», a déclaré le président du Satag qui estime que l’État ne consulte pas les partenaires sociaux. À ce titre, il dit faire comme proposition au gouvernement d’augmenter les frais de transport urbain à 500 francs CFA le kilomètre, au lieu de 100 francs CFA actuellement, et toute proposition à 2000 pour les taxis et les courses à 5000 francs CFA, quelle que soit la distance.
«Nous avons essayé d’élaborer tout un programme comme ça pour essayer d’équilibrer la poche du transporteur ainsi, peut-être que le gouvernement comprendra que le transport est primordial dans un pays», a souligné le premier transporteur du pays.
Comment dans un pays où on passe le temps à mettre les gens au chômage, le gouvernement ne cesse d’asphyxier le peuple ?
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
Société/Environnement
Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.