Politique
Gabon/ Les transfuges du PSD: pointent du doigt, « le népotisme encouragé par la plus haute hiérarchie du parti»
Le 30 mai 2019, l’opinion nationale et internationale découvraient pantois la défection de près d’une dizaine de conseillers départementaux et municipaux du Parti social démocrate (PSD), tous originaires du département de la Louetsi Wano, dans la province de la Ngounie au profit des Sociaux démocrates gabonais (SDG). Quatre principales raisons ont motivé leur départ, parmi lesquelles le népotisme avéré et encouragé par la hiérarchie.
En effet, les dissidents du PSD déplorent le favoritisme à caractère familial qui règne au sein du parti que dirige le vice-président de la République Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU. Ils en veulent pour preuve le fait que le parti soit dirigé par la famille: le père, président ; son épouse Albertine MAGANGA MOUSSAVOU à la vice-présidence et leur fils Biendi MAGANGA MOUSSAVOU, cadre du parti et actuel ministre de l’Agriculture, grâce à sa filiation. Pélagie MINKOUE, ex-militante du parti, et porte-parole des démissionnaires a confié, en marge de la déclaration, ceci à la rédaction de Vox Populi (VXP).
«Il y’a un esprit de familiarité qui est le leitmotiv du parti», a-t-elle indiqué avant de prendre pour exemple la dernière déclaration du 27 mai de la Vice-présidente en rapport avec l’éviction de son mari, président du PSD à la Vice-présidence de la République. Une éviction liée à son implication supposée dans le scandale de la disparition des 353 conteneurs de Kevazingo.
«Sans vouloir m’insurger sur ce qui ne me concerne pas, il y a eu un problème national, et si c’était quelque chose de plus structurée, ça n’aurait pas dû être à son épouse d’ intervenir. Cela donne une connotation administrative, en même temps cela dénote un caractère familial», a déclaré cette ancienne militante du PSD, apportant là, la preuve de la confusion qui règne au sein du parti.
Pour rappel, de nombreux adhérents PSD ont choisi de quitter le navire, parce qu’ils ont été déçus de la gestion de la chose publique, par le couple MAGANGA MOUSSAVOU. Auquel, ils reprochent quatre principaux griefs dont,
«le non-respect des engagements du président du parti, M. Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU vis-à-vis des militants de la Louetsi Wano;
les démissions de M. Guy Amour MOUTOUCKY et M. Edouard MBOMBO MOUENGUENGUE, tous les deux conseillers municipaux de la commune de Lembamba; la forte pratique du népotisme au sein du parti, encouragée par la plus haute hiérarchie ; Et la vue d’esprit qu’est le projet de provincialisation du parti», a-t-elle indiqué.
Cependant, ces derniers refusent toute idée d’opportunisme. Par contre, un cadre du PSD contacté par notre rédaction a déclaré que ces accusations faisaient suite au départ de MAGANGA MOUSSAVOU de la vice-présidence de la République.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








