Communiqué
Gabon: la numérotation mobile passera de 8 à 9 chiffres le 12 juillet
Aux usagers des réseaux téléphoniques de la République gabonaise
Afin de faire face à la saturation prochaine de son plan de numérotation d’une part, et pour le mettre en conformité avec les règles internationales en la matière d’autre part, le vendredi 12 juillet 2019 à 23 heures GMT, soit 00 heure, heure locale, le Gabon changera son plan de numérotation qui passera de huit (8) chiffres, sous la forme actuelle ABPQMCDU, à neuf (9) chiffres selon la structure AXBPQMCDU.
Les nouveaux identifiants sont de la forme AX avec A=0 et :
- X=1 pour le réseau fixe de Gabon Télécom;
- X= 2, 3, 4, 5 en réserve ;
- X=6 pour le réseau mobile de Gabon Télécom Libertis et Moov; X=7 pour le réseau mobile d’Airtel Gabon;
- X=8 pour les Services à Valeur Ajoutée ; X=9 réservé pour le réseau de l’Administration Gabonaise (RAG).
Ainsi, pour appeler un numéro fixe GABON TELECOM, en lieu et place du 01 PQMCDU actuel, il faudra composer le 011 PQMCDU.
Pour appeler un numéro mobile Libertis ou Moov, en lieux et places des 06 PQMCDU, 02 PQMCDU et 05 PQMCDU actuels, il faudra composer respectivement 066 PQMCDU, 062 PQMCDU et 065 PQMCDU.
Pour appeler un numéro mobile Airtel, en lieux et places des 07 PQMCDU et 04 PQMCDU actuels, il faudra composer 077 PQMCDU, 074 PQMCDU.
Exemples : À compter du 12 juillet 2019 à partir de 00h00 : 01 71 71 71 actuel devient 011 71 71 71 ;
- 02 04 04 04 actuel devient 062 04 04 04 ;
- 04 08 14 14 actuel devient 074 08 14 14; . 05 05 05 05 actuel devient 065 05 05 05;
- 06 11 11 11 actuel devient 066 11 11 11 ; . 07 28 01 50 actuel devient 077 28 01 50.
De même, à compter de cette date, pour joindre un abonné du Gabon à partir de l’étranger sur son nouveau numéro à neuf chiffres du type AX BPQMCDU, le correspondant à l’international devra retirer le «A» c’est-à-dire le « 0 » après l’indicatif international et composer ainsi qu’il suit :
Pour Le fixe: +241 11 PQMCDU OU 00 241 11 PQMCDU ; Pour Libertis : +241 62 PQMCDU ou 00 241 62 PQMCDU ;
: +241 66 PQMCDU OU 00 241 66 PQMCDU;
- Pour LIBERTIS Moov: +241 65 PQMCDU OU 00 241 65 PQMCDU ;
- Pour Airtel: +241 74 PQMCDU OU 00 241 74 PQMCDU ; : +241 77 PQMCDU ou 00 241 77 PQMCDU.
Exemples : Pour joindre à partir de l’étranger l’abonné gabonais sur son nouveau numéro national à neuf chiffres:
Fixe 011 717171, le correspondant étranger devra composer le : +241 11717171 ou 00 241 11717171;
Libertis 062 040404, le correspondant étranger devra composer le : +241 62040404 ou 00 241 62040404; Libertis 066 111111, le correspondant étranger devra composer le : +241 66111111 ou 00 241 66111111; Moov 065 050505, le correspondant étranger devra composer le : +241 65050505 ou 00 241 65050505;
- Airtel 074 081414, le correspondant étranger devra composer le : +241 74081414 ou 00241 74081414;
- Airtel 077 280150, le correspondant étranger devra composer le :
+241 77 280150 ou 00 241 77280150. Pour tous renseignements complémentaires, les numéros des centres d’appels, 222 (libertis et Moov), 111 (AIRTEL) et 8484 (ARCEP), répondront à vos questions.
Président de l’Arcep
Lin Mombo
Communiqué
Ensemble pour refonder la République se prononce sur l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral
[À] la suite de la proclamation par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs du référendum du 16 novembre 2024, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich MANFOUMBI, a annoncé par communiqué daté du 7 décembre 2024, la création par décret présidentiel de la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral.
La Commission est composée à plus de quatre-vingt-dix pour cent par des membres du CTRI, du gouvernement, du Parlement, des partis politiques, de la société civile et des professionnels du droit et de la magistrature qui ont appartenu au camp du oui lors du dernier référendum. La portion congrue de la représentativité est dévolue à deux personnalités du camp du non et à des professionnels qui sont, jusque-là, sans étiquette partisane.
La Commission aura pour tâche la révision des textes qui régissent les élections en République gabonaise, en intégrant les recommandations du Dialogue national inclusif qui a eu lieu à Akanda du 2 au 30 avril 2024, en vue de réformer le système électoral.
La Commission dispose de quinze jours pour rédiger l’avant-projet de Code électoral. À l’issue de ce délai, elle transmettra le projet de texte au président de la Transition et au gouvernement pour examen en Conseil des ministres avant d’être soumis au vote du Parlement.
Fort de ce qui précède, le mouvement Ensemble pour refonder la République :
– déplore l’empressement avec lequel le président de la Transition a mis en place la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral, trois jours après avoir reçu les représentants du non à la nouvelle Constitution, sans leur avoir donné un délai raisonnable pour lui transmettre non seulement les listes complètes des représentants de leurs organisations respectives devant intégrer la Commission, mais également leurs propositions de réformes électorales ;
– dénonce, d’une part, la part belle faite au camp du oui à la nouvelle Constitution dans la composition de la Commission et, d’autre part, le mélange des genres caractérisé par la présence des membres du CTRI, du gouvernement et du Parlement dans une commission censée soumettre les conclusions de ses travaux à l’examen de ces institutions ;
– juge insuffisant le délai accordé à la Commission pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral, au regard des enjeux d’inclusion et de consensualisme ;
– juge trop étendu le champ de compétences de la Commission qui est finalement chargée de réviser tous les textes électoraux, y compris tout le Code électoral, alors même que seules les dispositions de la nouvelle Constitution relatives à l’élection du président de la République sont en vigueur.
Par conséquent, Ensemble pour refonder la République recommande :
– de limiter la tâche de la Commission nationale à la révision des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’élection du président de la République ;
– d’accorder un délai d’un mois à la Commission nationale pour tenir ses travaux et transmettre l’avant-projet de Code électoral aux autorités du pouvoir exécutif ;
– de retirer de la Commission nationale les membres du CTRI, du gouvernement et du Parlement ;
– de fixer la composition paritaire de la Commission nationale, en genre, en nombre et en sensibilité politique ;
– d’intégrer, en plus des recommandations du Dialogue national inclusif, les propositions de réformes électorales provenant des organisations politiques et de la société civile, dans un esprit d’apaisement post-référendum et d’inclusion, pour le bon déroulement de la transition. À cette fin, notre mouvement transmettra au président de la Transition, ses propositions.
Le Porte-Parole
Fred Aurèle ZEHOU MOUSSOCK
Communiqué
Le Partenariat Airtel Africa-UNICEF connecte 1200 écoles et un million d’enfants africains à l’éducation numérique
A frique, 20 novembre 2024 : Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile dans 14 pays africains, a annoncé aujourd’hui que son partenariat de cinq ans avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), visant à transformer l’éducation à travers le continent, a connecté plus de 1 200 écoles à Internet, formé 17 000 enseignants et atteint plus d’un million d’apprenants avec des ressources éducatives numériques de qualité dans 13 pays africains.
Le partenariat a été lancé en 2021 dans le cadre de l’engagement de 57 millions de dollars d’Airtel Africa pour soutenir le développement de l’éducation et combler la fracture numérique pour les enfants vulnérables des communautés éloignées, en collaboration avec des gouvernements africains.
Depuis le début du partenariat, Airtel Africa a donné la priorité à l’accessibilité des ressources d’apprentissage en ligne, notamment à des plateformes éducatives gratuites et à la formation des enseignants, afin de soutenir des opportunités d’apprentissage équitables pour les enfants africains.
Le DG d’Airtel Africa, Sunil Taldar, s’exprimant sur le succès du partenariat à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance de cette année, a déclaré :
« Notre mission est de transformer des vies et, grâce à notre collaboration avec l’UNICEF, nous sommes témoins de l’impact profond que la connectivité et les ressources numériques peuvent avoir sur les enfants et les enseignants africains. Pour chaque école que nous avons connectée et pour chaque enseignant formé à l’utilisation de ces outils numériques, nous prenons des mesures concrètes pour concrétiser notre engagement à combler la fracture numérique, à faire progresser l’égalité en matière d’éducation, et pour réaffirmer notre engagement à poursuivre sans relâche un avenir meilleur pour les enfants africains sur le continent. »
Selon M. Taldar, « en dotant ces écoles d’une connexion Internet et en formant les enseignants à l’utilisation des outils numériques, Airtel Africa et l’UNICEF fournissent aux enfants africains, en particulier ceux des régions mal desservies et éloignées, les outils et les compétences numériques dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde axé sur la technologie. C’est pourquoi nous célébrons avec les enfants cette occasion spéciale de la Journée mondiale de l’enfance, qui leur est spécialement dédiée et tous les efforts visant à assurer et à améliorer leur avenir. »
Depuis son lancement, le partenariat a permis d’étendre l’apprentissage numérique aux apprenants de 13 pays : le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie.
FIN
Communiqué
Lékoni-Lekori: le département bénéficie des formations sur le Renforcement des Capacités Entrepreneuriales
Dans le cadre de son engagement pour favoriser l’entrepreneuriat et dynamiser l’économie locale, le Conseil consultatif du département de Lékoni-Lékori a récemment lancé un programme visant à renforcer les capacités entrepreneuriales de ses habitants. Ce programme s’inscrit dans une volonté de création d’activités génératrices de revenus (AGR) pour les entrepreneurs locaux.
Lors de sa tournée républicaine, le Chef de l’État a annoncé une allocation de 424 millions dans le département, cette allocation a été répartie en deux axes principaux :
– la réhabilitation d’infrastructures communautaires, notamment en matière d’hydraulique villageoise,
– l’appui au développement d’activités créatrices d’emplois communément appelées activités génératrices de revenus (AGR).
Dans le cadre de ce fonds d’appui destiné aux activités créatrices d’emploi, le Conseil Consultatif Départemental a enregistré la création de 47 structures qui bénéficieront d’une formation dédiée par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI). Ce programme de formation, lancé le 16 novembre, a pour but de doter les entrepreneurs des compétences nécessaires pour structurer et gérer efficacement leurs entreprises.
Les conditions d’accès au financement dans le cadre de ce programme sont clairement établies pour garantir une bonne utilisation des ressources :
1. Être membre d’une structure organisée (association, petite et moyenne entreprise, coopérative).
2. Présenter un projet structuré et chiffré, incluant un business plan simplifié, ainsi que des factures.
3. Disposer d’un compte bancaire au nom de la structure.
Ce programme représente une opportunité unique pour les entrepreneurs du département de Lékoni Lékori, leur permettant non seulement de renforcer leurs compétences, mais aussi de contribuer significativement à l’essor économique de leur région. Le Conseil consultatif, en partenariat avec l’ANPI, s’efforce ainsi de poser les bases d’une économie locale pérenne et dynamique.
La participation active des entrepreneurs à ce programme sera essentielle pour maximiser les retombées économiques et sociales de cette initiative et les aider à transformer leurs ambitions en réalités concrètes et durables.