Se connecter avec nous

Politique

Gabon: mais where’s donc Ali BONGO ?

Publié

sur

C’est vrai que le Premier ministre, Julien NKOGHE BEKALE, a indiqué lors du déjeuner presse, le 08 avril dernier, que «les questions sur la santé du président ne sont pas tabous. Mais, je n’accepterai plus que les gabonais en parlent sans un minimum de compassion», mais quand même, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir ou est notre président. Dynamique Unitaire (DU), ne se désolidarisera certainement pas de notre requête. Depuis l’annonce supposée de sa rechute et son départ à l’anglaise vers la terre du «Brexit», c’est le silence radio. Plus aucune nouvelle n’a fusée sur l’état de santé du numéro 1 gabonais. Du côté de ceux qui nous informent souvent là, c’est également le silence de mort, Ike NGOUONI AILA OYOUOMI, l’actuel porte-parole du palais du bord de mer, lui aussi muré dans le secret fait montre de silence total. Que «Suuuiiiii dididiiii!!». Que se passe-t-il réellement, qui diantre aura l’obligeance d’éclairer notre lanterne ? Comme le dit le chroniqueur français, Jean Jacques Bourdin, les gabonais veulent savoir! Attendez! Un PRESIDENT de la République ce n’est pas un chiffon, plutôt une institution. Est-il la propriété exclusive de sa famille biologique ?

Banner

Bref..Pour faire corps avec le texte de nos confrères de “Gabon Review”, que nous n’avons sûrement pas attendu pour poser la question, voilà exactement plus d’une vingtaine de jours qu’on annonce le président gabonais aux 4 coins de la planète : Londres, Madrid, encore Riyad, Amsterdam (certainement pas pour la blue, la frappe), et même au Bangladesh, sans qu’aucun démenti ne soit fait.

Donc là, il y a deux cas, deux hypothèses qui semblent sortir du lot. Le premier, le pouvoir réagit toujours à la rumeur. Il se pourrait donc, qu’avec l’interpellation du média panafricain, dont la parole est d’évangile au Gabon, “Jeune Afrique”, Ike NGOUONI AILA OYOUOMI, prendrait l’élan, rassemblerait minutieusement ses éléments de langage, à la Édouard PHILIPPE, pour éviter une énième contre-performance du type «fatigue sévère». Deuxième cas, nous nous souvenons tous, il y a quelques semaines, de la fameuse phrase du Premier ministre, «le président va bien, il poursuit sa convalescence. Dans quelques mois, vous verrez le président de la République dans les rues de Libreville et du Gabon ». Cette phrase pourrait elle aussi signifier qu’il n’y a pas péril en la demeure, comme tout bon malade qui se remettrait de ses bobos de santé, Ali BONGO, rentré définitivement, serait en pleine phase de récupération dans son royal palais de la Sablière, ou quelque part au Gabon, et qu’un retour «du coma» à la Béatrix de “Kill Bill” est envisageable. Une thèse, la présence du président au Gabon, soutenue également, pour l’instant sans preuves, par le média en ligne, “La Source”.Mais comment croire à la deuxième hypothèse quand on sait pertinemment que, à l’exception de Jean Eyeghe Ndong, nos Premiers ministre ont fini par nous rendre somnambules à force de nous raconter des histoires à dormir debout (bobards). Julien NKOGHE BEKALE, n’est pas Emmanuel ISSOZE NGONDET, mais on se souvient très bien, en octobre 2018, dès le début de cette crise, qu’il clamait haut et fort dans le même hebdomadaire panafricain que «l’agenda présidentiel n’a pas changé. Le chef de l’État est toujours attendu à Paris le 11 novembre prochain au Forum sur la Paix». Au finish, que nenni, nothing, rien, nitchevo, aucun signe d’Ali Bongo à Paris. 72 heures après son retour définitif au Gabon, après 4 mois de convalescence au royaume chérifien, le chef de l’État a reçu, le 26 mars, plusieurs personnalités à la présidence de la République. En première heure, Ali Bongo a échangé avec le vice-président de la République, le Premier ministre et les présidents des institutions constitutionnelles. Quelques heures plus tard, c’est avec les responsables des différentes confessions religieuses qu’on l’a vu s’afficher souriant. Le 29 mars, il présidait le fameux Conseil des ministres à palabres qui a donné lieu aux mesures dites d’austérité. Et enfin le 1er avril, il a devisé avec plusieurs de ses conseillers politique. Depuis cette date, le président a disparu des radars, c’est le silence de cathédrale. Fait inédit, Jean PING, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, a lui aussi été contraint de demander la vacance de pouvoir. Depuis, l’opposant numéro 1 à Ali Bongo, a repris son «Gabontour». Gage de la prise de congé du chat, Jean PING, se pavane de nouveau comme s’il repartait en campagne. L’ancien vice-premier ministre d’Ali Bongo, Bruno Ben MOUBAMBA, a révélé ce 24 avril, qu’«Ali Bongo n’a plus aucun pouvoir … ni lui, ni les siens et ni son système avec toutes ses ramifications», a-t-il fait savoir sur son compte Facebook, tout en précisant qu’il dévoilera dans les heures qui suivront l’endroit où il se trouve exactement. Tout porte à croire qu’aujourd’hui encore, le Gouvernement joue avec nos nerfs. Les informations sur l’état de santé d’Ali Bongo, relèvent du secret de polichinelle.De là à ce que «l’appel à agir» refasse surface, on est pas à l’abri d’une nouvelle montée de tension. En tout cas, le flou savamment entretenu autour de la question n’arrange pas les choses, n’estompe surtout pas les inquiétudes sur les capacités physiques et cognitives du président Ali Bongo.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

Publié

sur

C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

Banner

Continuer La Lecture

Politique

Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

Publié

sur

Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

Banner

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

Continuer La Lecture

Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

Publié

sur

Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

Banner

Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.