Société/Environnement
Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
Société/Environnement
Sobraga rénove & relance son usine de Mouila
Fleuron de la production de boissons de qualité dans la région, l’usine de Mouila a bénéficié d’une vaste campagne de travaux. Ces efforts se sont concentrés sur la modernisation des installations, l’amélioration de leur efficacité et l’adoption de mesures renforcées pour prévenir les risques d’inondation.
Après une année d’interruption due à des dégâts des eaux ayant sévèrement touché ses infrastructures, la Société des Boissons Rafraîchissantes du Gabon (SOBRAGA) annonce avec fierté la reprise des activités de son usine de Mouila. Cette réouverture marque une étape décisive pour l’essor économique et industriel du sud du Gabon.
Un impact économique et social significatif
La remise en activité de l’usine apporte des retombées positives à plusieurs niveaux :
Reprise des emplois directs et indirects : Les salariés de l’usine, temporairement redéployés dans d’autres sites de SOBRAGA, retrouvent leurs postes. De plus, des centaines d’emplois indirects, notamment dans la logistique et la distribution, seront également relancés.
Approvisionnement stable pour les consommateurs : Les habitants du sud du Gabon bénéficieront d’un accès régulier aux produits de SOBRAGA, répondant ainsi à leurs besoins essentiels.
Contribution au développement local : Avec cette réouverture, SOBRAGA consolide son rôle d’acteur clé dans le développement économique et social de Mouila.
Un engagement renforcé envers la durabilité
Face aux aléas climatiques qui avaient causé l’arrêt des activités, SOBRAGA a mis en place des innovations techniques majeures. Ces améliorations garantissent une résilience accrue aux inondations et intègrent des procédés de production respectueux de l’environnement, en cohérence avec les objectifs de durabilité de l’entreprise.
Un remerciement aux partenaires et clients
SOBRAGA tient à exprimer sa gratitude envers ses clients, partenaires et collaborateurs pour leur patience et leur soutien indéfectibles durant cette période de défi. Avec cette réouverture, l’entreprise réaffirme son engagement à offrir des boissons de qualité, produites avec passion et expertise.
En se tournant vers l’avenir, SOBRAGA se positionne plus que jamais comme un acteur essentiel pour le dynamisme économique de la région sud du Gabon, tout en renforçant son engagement pour une production durable.
Société/Environnement
Préférence nationale: 900 gabonais engagés dans la reconstruction de la Cité de la Démocratie
Le 14 décembre 2024, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a visité le chantier de reconstruction de la Cité de la Démocratie. Construite en 1977 puis dynamitée en 2013, la Cité de la Démocratie en voie de résurrection. Exécuté par la société turque « Summa », ce vaste ouvrage donne la primeur de l’emploi aux Gabonais, recrutés par centaines. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans la politique d’accès à l’emploi, prioritairement réservée aux Gabonais, lancée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) depuis son arrivée au pouvoir.
Selon un communiqué du service de communication de la Présidence de la République, les travaux de reconstruction, qui s’étaleront sur 16 mois, comprennent la construction d’un grand centre de conférences, avec des salles de réunion, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP et une salle présidentielle. Le projet inclut également des travaux connexes : la construction de 55 villas pour les Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif, entre autres infrastructures.
Avec plus de 900 employés gabonais sur un total de 1 350, dont 10 % de femmes, ce sont plus de 70 % des travailleurs qui sont recrutés localement. Cette politique de « gabonisation » de l’emploi, érigée en priorité nationale, trouve sa véritable essence depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. De nombreuses initiatives ont ainsi été mises en place pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et créer des centaines d’emplois, tant dans le secteur public que privé, notamment avec la création d’une banque dédiée à l’entrepreneuriat. Toutes actions visant à inverser la courbe du chômage.
Toutefois dans le cadre de sa politique d’employabilité, le CTRI a belle et bien conscience que « toute charité bien ordonnée commence par soi-même ». Le gouvernement de transition a ainsi adopté, le 25 juin 2024, un décret visant à limiter l’emploi de la main-d’œuvre étrangère, au profit des Gabonais. Ce décret, pris en application des dispositions de l’article 137 de la loi n°022/21 du 19 novembre 2021 portant Code du travail en République gabonaise, répond à un triple objectif : accorder la priorité à l’embauche des nationaux, valoriser la main-d’œuvre gabonaise, et limiter le recours à la main-d’œuvre étrangère, en particulier pour les postes à responsabilité. Il vise également à garantir que les autorisations d’emploi délivrées répondent effectivement aux besoins du marché du travail local.
Ainsi, les quotas d’emploi pour la main-d’œuvre étrangère sont désormais clairement définis par catégorie professionnelle. Pour les cadres, seuls 15 % de l’effectif salarié peuvent être des étrangers. Les agents de maîtrise et techniciens supérieurs sont limités à 10 % de l’effectif, tandis que le personnel d’exécution ne pourra pas dépasser 5 %. Parmi les initiatives marquantes, on trouve également des projets tels que le « projet taxi » ou la distribution de ballots de friperie, visant à nationaliser plusieurs secteurs de l’économie.
Sans verser dans le chauvinisme, cette approche est perçue par de nombreux observateurs comme un levier essentiel pour restaurer la dignité des Gabonais et revitaliser les institutions du pays, en garantissant que les bénéfices économiques profitent en priorité à la population locale.