Société
Remise à niveau de la voie ferrée : BILIE-BY-NZE s’enquiert de l’avancée des ouvrages
Le 10 décembre 2022, le Vice – Premier Ministre, chargé de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Alain – Claude BILIE – BY – NZE, a effectué, dans le cadre du programme de remise à niveau (PRN) du chemin de fer, par la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) et ses partenaires, une visite d’inspection des travaux dans la commune Booué, chef – lieu du département de la Lopé, dans la province de l’Ogooué – Ivindo.
Accompagné d’une délégation comprenant les ministres du Transport, Brice Constant PAILLAT ; des Travaux Publics, Toussaint NKOUMA EMANE ; de la Santé, Guy Patrick OBIANG NDONG et de la Formation Professionnelle, Raphaël NGAZOUZE, mais aussi du Directeur Général de la SETRAG, Christian MAGNI, le Vice – Premier Ministre a pu juger de l’avancée des travaux. Lesquels comprennent la pose de traverses en béton en remplacement de celles en bois vieillissantes, l’adaptation aux nouvelles technologies pour prévenir de nouvelles défaillances sur la voie ferrée, la construction de logements pour les employés de SETRAG, la modernisation des gares et une nouvelle politique environnementale avec l’adoption d’une gestion plus rigoureuse des déchets.
«Cet important programme a pour finalité de rénover la voie ferrée, afin d’augmenter la circulation ainsi que la sécurisation des trains de voyageurs et de marchandises (bois, manganèse). Je puis dire que les travaux rassurent », a déclaré Alain–Claude BILIE – BY – NZE, selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabonreview”.
La section de la voie ferrée visitée est jugée instable. Une situation imputable, non seulement, à la forte présence des cours d’eau qui abondent dans la zone ; mais aussi à l’âge de la voie, de l’augmentation de l’activité de la Compagnie minière de l’Ogooué ( COMILOG) et à l’arrivée de nouveaux opérateurs miniers. Il est opportun de préciser qu’Alain – Claude BILIE – BY – NZE a saisi cette occasion pour visiter le centre médical de Booué, dont SETRAG finance les travaux de réfection et d’extension, ainsi que l’école publique de la commune, dans lequel l’opérateur ferroviaire a construit un bâtiment et rénové d’autres !!!!
Société
Gabon /Tensions à Comilog: la PDG d’Eramet rappelle aux syndicalistes le « bilan exceptionnel » de Leod Paul BATOLO
Comme le President de la Transition, Brice clotaire OLIGUI NGUEMA, la Presidente du groupe Eramet siffle la fin de la récréation et rappelle aux syndicalistes de la Comilog le bilan exceptionnel de Leod Paul BATOLO à la tête de Comilog.
Dans un climat de tension croissante au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), les syndicats, apparemment guidés par des motivations personnelles, ont récemment pris pour cible l’Administrateur Directeur Général, Leod Paul BATOLO. Le 26 août dernier, ces syndicats ont adressé une lettre au Président Directeur Général du groupe Eramet, exigeant la tête de M. BATOLO. Ce geste intervient en pleine phase de conciliation, ce qui jette un doute sérieux sur les véritables intentions des syndicats, qui semblent moins préoccupés par la gestion de l’entreprise que par une croisade personnelle.
Face à cette situation, le PDG d’Eramet, Christel Bories, a répliqué dans une lettre datée du 4 septembre, soulignant les performances exceptionnelles de la Comilog sous la direction de Leod Paul Batolo. Depuis sa prise de fonction en 2019, la production de l’entreprise a connu une hausse spectaculaire de 80%, passant de 4,1 millions de tonnes en 2018 à 7,4 millions de tonnes en 2023. Ces résultats sont appuyés par l’embauche de plus de 600 nouveaux employés et une augmentation salariale de 20% pour les travailleurs, faisant de la Comilog l’entreprise la mieux rémunérée du Gabon.
Au lieu de s’attaquer à la figure de Leod Paul BATOLO, les syndicats devraient se concentrer sur l’accompagnement de cette dynamique positive qui bénéficie non seulement à l’entreprise, mais aussi aux travailleurs et aux communautés locales. La Comilog a, par exemple, investi chaque année près de 6 milliards de FCFA dans des projets de responsabilité sociétale qui améliorent directement la vie des habitants de Moanda, Mounana et Bakoumba.
En matière de développement professionnel, l’entreprise a alloué un budget annuel de 500 millions de FCFA pour la formation continue des employés, renforçant ainsi leurs compétences et assurant leur sécurité au travail. Les efforts de la Comilog ont porté leurs fruits, positionnant l’entreprise comme une référence en matière de sécurité au Gabon, avec une réduction significative du taux de fréquence des accidents.
Dans un contexte où la culture de l’excellence et du résultat devrait primer, il est regrettable que des questions politiques interfèrent dans le domaine professionnel. Le maintien d’un Administrateur Directeur Général ne devrait être dicté que par les faits et les chiffres, et non par des intérêts personnels ou politiques. En renouvelant sa confiance à M. BATOLO pour un mandat de quatre ans, le Conseil d’administration de la Comilog a clairement fait le choix de la stabilité et du progrès.
Il est temps pour les syndicats de se recentrer sur l’essentiel : soutenir une gestion qui porte ses fruits et qui, si elle est appuyée de manière constructive, peut accomplir encore plus pour les Gabonais et pour l’avenir de la Comilog.
Société
Aviation Africa 2026: le Gabon serait “un hôte idéal”
Alors que les sommet et exposition de l’aviation civile se tiendront pour la première fois en Afrique centrale et francophone, en septembre 2026, le Gabon s’avère être un candidat de premier choix, pour abriter l’événement. Il faut dire que depuis l’entame de la transition, les autorités gabonais ont entrepris de relever le secteur de l’aviation. De nombreuses actions ont été entreprises à cet effet. Les plus symboliques étant la création de la compagnie nationale, “Fly Gabon” et la réhabilitation des aéroports provinciaux.
Pour le Gabon, ce sera donc une aubaine d’accueillir cette rencontre de vol, qui rassemblera près de 1 500 délégués de l’Afrique et du monde. Par ailleurs potentiels investisseurs pour faire évoluer ce secteur. «Ce sommet est un événement très attendu dans le calendrier mondial de l’aviation. Il vise à être un point de convergence où les dirigeants des compagnies aériennes, des régulateurs, des aéroports, des fabricants d’équipements d’origine (OEM) et des entreprises de la chaîne de soutien et d’approvisionnement peuvent engager un dialogue constructif et établir de nouveaux partenariats», a expliqué Mats Wilander MBIE MANEMBE, directeur général de BMC Infrastructures, partenaire de l’évènement.
De plus, poursuit-il, «Le Gabon, avec sa situation stratégique et son secteur aéronautique en pleine croissance, se présente comme un hôte idéal pour cet événement. Cela mettrait non seulement en lumière l’engagement du Gabon à faire progresser l’industrie aéronautique, mais également son potentiel en tant que hub central de l’aviation en Afrique»
Société
Libreville / Rentrée scolaire & délestages : SEEG , un allié à l’échec scolaire?
D‘excuses en excuses, les gabonais n’en peuvent plus des «délestages abusifs», qui mettent en danger leurs habitations, leurs appareils et leurs emplois. Alors qu’ils croyaient ce «cauchemard» derrière eux, ces derniers jours les coupures d’électricité s’enchaînent à nouveau, de jour comme de nuit. Aux premières heures de la rentrée des classes, les apprenants devront-ils s’accoutumer à la bougie pour lire leurs cours? La Société d’énergie et d’eau du Gabon constituerait-elle à son tour une raison d’échec scolaire alors que depuis plusieurs semaines l’électricité dans le Grand Libreville devient une denrée rare ?
Pour la SEEG, ces perturbations s’expliquent. Et c’est par la voie d’un communiqué publié ce 03 septembre 2024 qu’elle les justifie. «Un incident majeur enregistré ce jour a 19h51 à la centrale thermique d’Alénakiri a pour conséquence des perturbations sur une partie du réseau électrique du Grand Libreville. Les interventions sont en cours en vue d’un retour à la normale dans les meilleurs délais».
Les meilleurs délais ne sont pas encore aux portes des gabonais, puisque ce matin du 4 septembre 2024, plusieurs délestages successifs ont déjà été enregistrés. Ce, après avoir passé une nuit privée d’électricité.