Société
Violences en milieu scolaire: Sylvia BONGO tire la sonnette d’alarme
Le 11 novembre 2022, à l’auditorium de la présidence de la République s’est tenue la 3ème édition du prix Agathe OKOUMBA d’OKWATSEGUE, en faveur de la promotion de la femme, organisée par la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA pour la Famille (FSBO). Ce fut l’occasion pour la 1ère Dame du Gabon et présidente – fondatrice de l’institution de tirer la sonnette d’alarme quant aux fléaux qui gangrènent, lentement, le milieu scolaire gabonais. La cérémonie fut réhaussée par la présence du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA ; du Premier Ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA ; des membres du Gouvernement, du corps diplomatique, des présidents d’institution, des responsables d’établissements scolaires et de la société civile, pour ne citer que ceux – là.
À l’entame de son propos, Sylvia BONGO ONDIMBA a rappelé certains actes de violence en milieu scolaire ayant défrayé la chronique aussi bien dans les médias que sur les réseaux sociaux, notamment le cas de ce jeune compatriote inscrit au CES d’Oloumi qui, s’étant autoproclamé chef de classe, s’est arrogé le droit de rouer de coups l’un de ses camarades, plus faible, qui avait refusé de se plier à l’une de ses injonctions. Autant de faits qui démontrent, pour le regretter, que les établissements scolaires deviennent des foyers de toute forme de violence qu’elle soit physique, morale, sexuelle ou psychologique, empêchant les élèves de s’épanouir, surtout les jeunes filles.
En effet, la Première Dame a révélé des chiffres alarmants. Alors que le Gabon est l’un des rares pays africains où le taux de scolarisation des filles est plus élevé que celui des garçons, ce dernier décroît dès que les filles atteignent 15 ans ; une situation qui résulte, entre autres, des grossesses précoces, frappant près de la moitié des filles âgées de 15 à 19 ans. 9% de ces grossesses ont pour auteurs des enseignants et des encadreurs et 20% seraient dues au phénomène dit des placements.
Sylvia BONGO ONDIMBA veut enjoindre les forces vives de la nation à élaborer des moyens, aussi bien préventifs que répressifs, pour mettre un terme à ces phénomènes qui menacent l’avenir de notre pays. « Il nous revient, de manière collective, de veiller à ce que l’école demeure le lieu par excellence d’apprentissage aussi bien du savoir – faire que du savoir – être, ainsi que des comportements sociaux positifs », a déclaré la Première Dame.
La Présidente de la FSBO a terminé son intervention en rendant un vibrant hommage aux associations qui œuvrent, souvent dans l’ombre, au sein des populations gabonaises, avec de faibles moyens mais une grande motivation. « Votre engagement est indispensable pour trouver des solutions concrètes et durables aux maux de notre société », a conclu Sylvia BONGO ONDIMBA !!!!