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Justice

Port-Gentil : un gendarme prend 5 ans de prison pour tentative de meurtre sur son épouse

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Le 10 juin 2022, la cour criminelle de Port-Gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime, a condamné Sylvère LEKOMBO, un compatriote de 54 ans, agent de la gendarmerie nationale en service depuis près de 21 ans, à une peine d’emprisonnement de 5 ans et au versement d’une amende d’ un million (1.000.000) de francs CFA. Il a été reconnu coupable de tentative de meurtre sur Rosalie NANG, son épouse.

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D’après nos confrères de “Gabonactu.com”, les faits se sont déroulés dans la journée du 24 décembre 2021. Ayant fini son service, il prenait un verre avec des amis, au quartier, lorsqu’il a reçu un appel téléphonique d’une connaissance. Celle-ci l’avait alors informé que sa fille de 16 ans est vue entrain de consommer des boissons alcoolisés.

En colère, Sieur LEKOMBO a décidé de s’en prendre à son épouse au téléphone. «Mais c’est pas tolérable. On vient de me dire que notre fille est entrain de consommer de l’alcool et toi t’es où», lui aurait-il lancé. Et Dame Rosalie NANG de répliquer que «tu ferais mieux de t’occuper de ta fille de 12 ans qui vient de se faire avorter».

À ce moment, la colère du gendarme est montée d’un cran. Il est rentré au camp et, pour éviter une vive altercation, a jeté les affaires de sa femme et de sa fille alcoolique hors de la maison. N’ayant pas l’intention de se laisser faire, Rosalie NANG a rétorqué à son mari «tu n’as nullement le droit de mettre mes affaires dehors devant mes voisins. Je suis une mère de famille respectable. C’est une injure pour notre mariage».

Joignant l’acte à la parole, elle est rentrée dans la maison par la porte de la cuisine, qui donnait sur l’extérieur. De là, elle a vu la porte qui sépare le salon de la salle à manger s’ouvrir et Sylvère LEKOMBO faire feu sur son épouse, à l’aide de son arme de service, qu’il avait emmené avec lui. La balle a atteint Rosalie NANG à l’omoplate droite. Conduite aux urgences, elle s’en est sortie avec une incapacité temporaire de travail de 30 jours, délivrée par le médecin.

Le gendarme, quant à lui, a été interpellé par ses collègues de la Direction générale des recherches (DGR). À la barre, Sylvère LEKOMBO a réitéré ses propos, tout en précisant qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer son épouse. Il voulait juste l’effrayer.

Statuant publiquement en matière criminelle et en vertu des dispositions des articles 6 tirets 5 et 6, 41 et 223 du code pénal gabonais, la cour a reconnu Sylvère LEKOMBO coupable de tentative de meurtre mais lui reconnaît, toutefois, des circonstances atténuantes. Sylvère LEKOMBO écope, donc, de 5 ans de prison, dont 4 avec sursis, et d’une amende d’un millions de francs CFA. Il est regrettable de constater que, malgré toutes les campagnes qui sont menées, les disputes conjugales puissent encore virer au drame dans notre pays.

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Justice

1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?

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Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet,  à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.

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En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.

À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”. 

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Justice

Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

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Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.

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Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.

La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?

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Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.

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Justice

Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

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Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.

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La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer  l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».

Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier  d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord. 

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