Afrique
Classement des pays africains dans l’IPC 2020: Le Gabon 27e pays d’Afrique le plus corrompu et 129e au niveau mondial
D’après le classement 2020 des pays africains effectué par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Transparency International, l’Afrique subsaharienne reste la zone la plus corrompue du globe, juste derrière les régions d’Asie centrale et de l’Europe de l’Est. À cet effet, le Gabon a enregistré un “Indice de perception de la Corruption (IPC)” de 32 points/100 en 2020, classant ainsi ledit pays au 27e rang en Afrique et 129e au niveau mondial.
En effet, il convient de rappeler d’abord que l’IPC est un outil mis en place par “Transparency International” qui évalue le degré de corruption de 180 pays dans le monde. Afin d’effectuer une classification optimale, l’IPC aboutit pour chaque pays à une note de 100, correspondant à l’absence totale de corruption perçue, à une note de 0 qui met en exergue un niveau de corruption absolue. Ainsi, les pays ayant un IPC proche de 100 enregistrent un niveau de corruption faible, tandis que ceux qui possèdent un IPC proche de 0, sont des États gangrénés par la corruption.
Dans le cas du Gabon qui a enregistré en 2020 un IPC de 30 points/100, la corruption reste un véritable fléau. Ledit pays se met ainsi au 27e rang en l’Afrique où il est relevé une moyenne de 32/100, et se classe 129e sur 180 pays étudiés à travers le monde. Selon “Transparency International”, le niveau de corruption perçu au Gabon a été à la hausse entre 2018 et 2020. Résultat, le Gabon a perdu 6 places entre 2019 et 2020. En rappel, l’État gabonais se classait 123e au niveau mondial en 2019 avec un IPC de 31/100.
Enfin, bien que le phénomène de pots-de-vin continue de gangréner les administrations, entreprises et institutions gabonaises, des efforts sont réalisés par l’Exécutif afin d’y remédier. Depuis plusieurs mois, une task force pluridisciplinaire a permis de mettre en lumière un réseau de malversations financières aggravé en République Gabonaise. Aussi, depuis 2019, des opérations anti-corruption telles que «Mamba» et «Scorpion», ont permis d’effectuer les arrestations de plusieurs Hauts cadres corrompus. Selon le classement “Mo IBRAHIM”, le Gabon se classe 1er en Afrique centrale en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption avec un indice de 47,7/100 en 2020.
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
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