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Santé

Covid-19: Contaminations à la hausse, le Gabon peut-il reconfiner sa population ?

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Depuis plusieurs semaines, le Gabon connaît une recrudescence de nouveaux cas testés positifs à la covid-19. Sur la période du 20 octobre 2020 à ce jour, plus de 200 contaminations ont été enregistrées par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie du nouveau coronavirus (Copil coronavirus). La situation épidémiologique prenant de l’ampleur, de plus en plus de rumeurs évoquent l’idée d’un reconfinement généralisé. Néanmoins, la réalisation de cette hypothèse reste très difficile en raison des difficultés actuelles de l’économie gabonaise.

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En effet, la hausse récente du nombre de contaminations relative au relâchement des populations sur le respect des mesures restrictives, handicape fortement la politique de relance économique mise en place par les pouvoirs publics. En rappel, depuis l’allègement des mesures sanitaires annoncé le 16 octobre dernier, le nombre de nouveaux cas testés positifs est en moyenne de 10 par jour. Alerté par l’évolution du phénomène, le ministère de la Santé, dirigé par le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG a décidé de prendre des mesures afin de prévenir une 2eme vague épidémique au Gabon.

D’une part, sous l’instruction du Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, le gouvernement a décidé de renforcer la surveillance sanitaire par la mise en place des brigades mixtes, qui seront chargées de veiller au respect des mesures barrières et du protocole sanitaire dans les différents secteurs d’activité. Ces dernières, composées des agents du Copil, du ministère de la Santé, de l’Intérieur, du Commerce et des Transports ont été déployées dès le 23 novembre dernier. De plus, une campagne mobile de dépistage massive a été lancée dans les grands carrefours de Libreville, et des communes environnantes.

«Des sanctions sévères seront infligés en cas d’infractions», a indiqué Guy Patrick OBIANG NDONG.

Cependant, si la tendance actuelle du niveau de contamination continue de s’accroître, le Gabon pourra-t-il se diriger vers un second confinement ? La question a le mérite d’être posée car bien que l’hypothèse soit peu envisageable, l’idée d’un 2eme confinement serait un véritable cataclysme. En effet, sur le plan économique, le Gabon va enregistrer sa pire récession de ces 12 dernières années. La tendance baissière de l’exploitation des matières premières, cumulée à une dette extérieure de plus de 6000 milliards FCFA rendent les moyens du gouvernement limités.

«L’Etat n’a pas les moyens de reconfiner», a déclaré Jessye ELLA EKOGHA, porte parole de la Présidence de la République lors de son déjeuner de presse le 17 novembre dernier.

Aussi, l’assertion du Conseiller Spécial reste malheureusement en accord avec la situation actuelle de la conjoncture économique gabonaise. La hausse du taux de chômage (près de 30%), et le poids colossal de la dette extérieure viennent édulcorer une récession de 7,5 points du Produit intérieur brut fin 2020. Selon le ministère de l’Economie et de la Relance, l’activité économique nationale devrait baisser de 0,2% en 2020 après une hausse de 3,9% en 2019.

En somme, le gouvernement se retrouve plus que jamais confronté au défi de concilier relance économique et protection des populations. La capacité de ces dernières à respecter les mesures sanitaires en place va être très déterminante pour les semaines à venir. Quoi qu’il en soit, un nouveau confinement aurait un impact désastreux sur les prévisions de croissance à long terme, et la stabilité sociale dudit pays.

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Santé

Gabon /Octobre Rose /Setrag: début de sensibilisation & dépistages

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Mois d’octobre, mois de prévention et de lutte contre les Cancers féminins. Pour cette année 2024, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) n’a pas dérogé à la règle. Comme depuis 2016, année à laquelle les autorités gabonaises se sont arrimées au reste du monde pour faire face à ce mal qui décime l’humanité, la direction générale de la Setrag compte agir comme par le passé.
Pour préparer les cheminotes à tirer un maximum de gain de ce mois dédié pour la cause,une rencontre réunissant la gent féminine employée dans cette entreprise et la directrice du programme de prévention et contrôle contre les Cancers féminins au ministère de la Santé a eue lieu dans la grande salle de réunion de la Setrag.Occasion pour ces femmes et le médecin gynécologue, Dr Nathalie AMBOUNDA LENDAGHA d’échanger sur les risques liés aux maladies cancéreuses féminines et les moyens d’y prévenir.

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Ainsi, l’on retiendra que le dépistage consiste à la personne bien portante de se présenter chez la Sage-femme pour se faire ausculter afin d’éviter ou prévenir la survenue d’une maladie. Car pour le cas des cancers féminins, lorsqu’on constate qu’ une femme a déjà une boule dans les seins ou de saignement, le plus souvent, ce que le mal s’est installé et que la prise en charge sera complexe .


Le Dr AMBOUNDA propose donc aux femmes un dépistage organisé conformément au thème de cette année qui est « Transition vers un dépistage organisé ».Il s’agit pour chaque femme de prendre 2 heures d’octobre Rose pour aller le jour de sa date anniversaire se faire dépister chez un gynécologue.
Car l’on a constaté que depuis que le gouvernement a décidé d’insérer dans les PMI l’activité des dépistages,la prévention chez la femme trouve une adhésion . En effet, pendant 9 mois , la femme enceinte est suivie par une Sage-femme, toute chose qui assure la sécurité de l’utérus après la naissance.Il s’agit de mieux contrôler le cancer d’utérus causé par un virus pour le vaincre un jour,et aussi de bien comprendre celui du sein dont l’origine reste jusque-là inconnue.


Depuis donc le 21 octobre 2024,les dépistages ont commencé et s’achèveront le 1er novembre prochain. Les localités concernées par cette campagne de sensibilisation et de dépistage sont Owendo au centre médical et au marché Akournam,et les infirmeries de gares de Ntoum,Ndjole,Lope, Booue, Ivindo, Lastourville, Manda et Franceville.Elle sera close le 9 novembre après une séance de fitness à la gare ferroviaire d’Owendo Virié.


Présent dans la salle, Christian MAGNI,  directeur général de la Setrag de réaffirmé la politique RSE de son entreprise qui a toujours oeuvré pour la bonne santé de ses agents. « En ce mois crucial d’octobre, j’exhorte toutes les cheminotes à aller se faire dépister », a-t-il lancé. Le médecin Conseil IWANGOU qui était également présent s’est aussi réjoui du lancement de ce dépistage annuel pour prévenir les survenues des cancers de sein et d’utérus qui constituent un problème de santé publique et a rappelé que si le cancer est détecté tôt, sa prise en charge est mieux assurée.

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Gabon/ Variole du singe: la course aux cas contacts du 1er cas est lancée

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Le 22 août 2024, le Ministre de la Santé, Adrien MOUGOUGOU a fait l’annonce de l détection d’un premier cas de contagion à la variole du singe. En provenance d’Ouganda, ce gabonais de 30 ans tenu en isolement au Centre hospitalier universitaire de Libreville, depuis le 21 août dernier présentait des symptômes tels que de la fièvre, la fatigue et une éruption cutanée généralisée. Si son état est stable désormais, les autorités s’inquiètent dorénavant à identifier toutes personnes qui auraient été en contact avec le patient, depuis son retour.

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Paré d’un plan de riposte mis en place depuis l’apparition de l’épidémie en RDC, dès avril 2024, le gouvernement rassure les populations que «la létalité de cette maladie n’est pas aussi importante» et qu’elle est «moins contagieuse que la Covid-19, notamment par voie aérienne». Tout en les invitant à rester calme, ne pas céder à la panique et respecter les mesures d’hygiène recommandées, notamment éviter le contact avec les animaux sauvages, bien cuire la viande de brousse et limiter les contacts physiques en cas de lésions cutanées.

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Voici le nombre d’œufs à consommer par jour selon les scientifiques

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A la coque, dur, au plat… Chacun a ses préférences mais l’œuf reste un aliment incontournable de nos assiettes. Une bonne chose pour la santé car l’œuf est un aliment qui contient beaucoup de bons nutriments. À commencer par sa teneur élevée en protéines (12,7 g/100 g). « L’albumine du blanc d’œuf est considérée comme la protéine de référence, c’est-à-dire celle qui contient tous les acides aminés essentiels dans des proportions optimales » explique Nathalie Negro, diététicienne-nutritionniste, Responsable du Centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. Avec environ 15 g de protéines dans deux œufs, ce produit rivalise avec la consommation d’un petit steak haché.

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L’œuf apporte aussi l’intégralité des vitamines du groupe B indispensable à la bonne marche de notre organisme. Il contient également de la vitamine D utile à la santé osseuse et au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Il est source de minéraux, « les plus significatifs étant le phosphore et le calcium, très utiles pour la constitution de nos os, et le fer » indique la diététicienne. Il renferme de « bons gras« , les omégas 3, 6 et 9 qui sont indispensables au bon fonctionnement du cerveau, puisqu’ils entrent dans la composition des membranes cellulaires, et utiles pour lutter contre le développement des maladies cardiovasculaires. Et il est peu calorique.

Avec un apport de 398 mg de cholestérol, le jaune d’œuf est l’une des sources les plus riches de cholestérol alimentaire d’où le fait qu’il ait longtemps été diabolisé. Une étude américaine publiée dans la revue médicale JAMA a constaté un lien entre la consommation d’aliments riches en cholestérol et le développement de maladies cardiovasculaires. Ce risque augmentait en fonction de la quantité consommée. Mais pour rappel, seulement 30% du cholestérol provient de l’alimentation et 70% est fabriqué par le foie.

S’il a longtemps été recommandé de se limiter à la consommation de 2 à 4 œufs par semaine, aujourd’hui, les scientifiques ont revu leur copie. «En France, les recommandations officielles fixent la consommation pour les adultes en bonne santé, les enfants à partir de 10 ans et les séniors, qui ont un besoin accru en protéines, à un œuf par jour, soit 7 par semaine, en l’absence de pathologies particulières» précise notre interlocutrice. Pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie, de diabète ou de maladies cardiovasculaires, la prudence préconise de consommer 3 à 4 œufs par semaine. C’est déjà pas mal s’accordent à dire ceux qui les adorent !

Source: Le Journal des Femmes

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