Société
Préférence nationale au Gabon: « Pour mieux donner le travail à l’autre, il faut soi-même travailler », dixit Joël MANGUY NDIGI III
Candidat à l’élection législative 2025, dans le 2e siège du 3e arrondissement de Libreville, Joël MANGUY NDIGI III incarne cette jeunesse qui aspire faire de la politique autrement. L’homme politique, s’est récemment exprimé sur un des sujets les plus repris de l’actualité nationale : la préférence nationale”. Pour lui, loin d’une question de “xénophobie”, il s’agit là, d’une nécessité d’être bien chez soi pour pouvoir mieux vivre avec ses invités. Une position, qui épouse parfaitement l’esprit du « Gabon d’abord », impulsé depuis les indépendances jusqu’à ce jour notamment par les plus hautes autorités du bord de mer en tête desquels le Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON).
Une nécessité économique et sociale la priorité aux nationaux n’est pas qu’un simple slogan, mais une urgence. Un besoin vital pour la survie d’une nation. Elle vise à donner la priorité aux nationaux dans l’accès à l’emploi et aux opportunités économiques. Cela ne signifie pas pour autant que les étrangers en sont exclus, mais plutôt que les Gabonais doivent être en mesure de subvenir à leurs propres besoins et diriger leur pays sans en être que de simples spectateurs.
En effet, relève le candidat à l’élection législative, au regard d’une actualité, qui fait couler autant d’encre que de salives, «d’un simple slogan aux actes, le “Gabon d’abord” n’a jamais été aussi vif. La préférence nationale est devenue le leitmotiv de notre quotidien». Toutefois, poursuit-il, «loin d’un effet de mode, ce qui paraît aujourd’hui comme un sursaut supplémentaire de xénophobie par certains est en réalité une affirmation du respect de l’autre. Car, pour mieux donner du travail à l’autre, il faut soi-même travailler».
Un sursaut de patriotisme plutôt qu’un sursaut de haine envers l’étranger peut également se décrire comme une affirmation de l’amour pour l’autre. Tout en promouvant au préalable l’amour pour soi-même. Une célèbre formule le rappelle bien : « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». Plusieurs pays à travers le monde l’ont compris. Notamment la première puissance de la planète, les États-Unis qui depuis plusieurs années mettent des politiques protectionnismes visant à protéger ses concitoyens. En Afrique, c’est le cas pour plusieurs pays où l’économie nationale est d’abord porté par les locaux.
Depuis l’arrivée du régime de Transition, dirigé à l’époque par OLIGUI NGUEMA, à son accession à la magistrature suprême par la voix des urnes, en avril dernier, le nouveau pouvoir de Libreville n’a eu de cesse de poser des actions dans ce sens. De la quasi-nationalisation du secteur du transport, à celui de la pêche, celui des postes de directeur de banque en passant par l’interdiction aux étrangers d’exercer des petits boulots, des postes dans les stations-service et dans le transport des produits pétroliers dits « blancs », secteurs jusqu’ici largement occupés par des travailleurs étrangers, la marche vers la restauration de la dignité du gabonais n’est pas prête de s’arrêter.
Le postulant dont le slogan est « Pour que la 5e République ne se fasse pas sans nous« , n’a fait que révéler une vérité qui boullonait depuis plusieurs décennies au fond de ses compatriotes. Au pic des tensions entre gabonais et certaines communautés étrangères, il serait impérieux pour certains pays frères et amis du Gabon de se saisir de cette nécessité pour le gabonais de se sentir réconcilié avec lui même, chez soi et enfin maître de son destin.
