Le Gabon dans le Commonwealth: vers un panel d’opportunités de développement

Membre à part entière depuis le 24 juin 2022, de l’organisation du Commonwealth qui rassemble 54 pays dont l’anglais est la langue commune et 2,4 milliards d’habitants, l’adhésion du Gabon lui confère de nombreux avantages non négligeable. Notamment pour ce qui concerne l’engagement sur les changements climatiques et les politiques de développement durable.

Le Gabon dans le Commonwealth dispose désormais d’une plus large ouverture vers le monde anglophone. Cela, dans un contexte où l’influence française n’est plus la même que par le passé. Un avantage considérable sur le plan économique et la facilité de conclure des accords bilatéraux de partenariat entre membres de la communauté.

Ainsi que l’expliquait le porte-parole de la présidence gabonaise, Jessye ELLA EKOGHA, lors de sa conférence de presse du mardi 31 mai 2022, «l’enjeu pour notre pays est majeur, notamment en termes économiques et de développement, mais aussi sur le plan géopolitique. À l’heure de la mondialisation, il est important que le Gabon s’ouvre à de nouveaux partenariats et à de nouveaux horizons. Or, le Commonwealth est une famille ; une grande famille de 54 États qui interagissent».

Poursuit-il, «le but pour le Gabon n’est pas de rejeter, comme j’ai pu l’entendre ou le lire çà ou là, ses anciennes alliances. Non, le but est de les compléter, de les enrichir avec de nouveaux partenariats». Lesquels lui ouvriront l’accès à des outils qui lui faciliteront la mise en place des politiques publiques et même de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Conséquence du manque d’égard de l’Elysée envers les autorités gabonaises. C’est en 2020 que le pays entame officiellement son processus d’adhésion au Commonwealth. Nul doute, de ce fait, que la France et le Gabon s’éloigneront encore un peu plus.

MEZ