Faits Divers
Franceville: elle abandonne son nourrisson et se retrouve au gnouf
Dans la semaine du 28 février au 6 mars 2022, Orneilia NTONGONE EKOMESSE, une compatriote de 31 ans, a été incarcérée à la maison d’arrêt de Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, dans le Sud-est du Gabon, notre pays. Il lui est reproché d’avoir abandonné, dans la nature, le bébé qu’elle a mis au monde quelques heures auparavant.
D’après le quotidien “L’Union”, qui rapporte les faits, le drame s’est produit dans la nuit du lundi 14 février 2022. En effet, la mère indélicate est arrivée au centre d’accouchement “Grâce à Jésus” avec le nouveau-né entre les jambes. De source médicale, le travail a commencé alors qu’elle était encore dans le taxi.
Comme elle ne disposait pas de suffisamment de ressources pour régler la facture des soins qu’elle a reçu, Dame NTONGONE EKOMESSE a préféré prendre la poudre d’escampette, en escaladant le mur arrière de l’hôpital, avec le bébé en main. Quelques mètres plus loin, elle abandonna le petit et poursuivit sa route comme si de rien n’était.
Après avoir passé la nuit à la belle étoile, livré à lui-même, le pauvre petit être n’a eu sa survie qu’à un passant qui l’a trouvé et ramené au centre d’accouchement. Des recherches minutieuses vont être menées par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR) et permettront de rattraper et appréhender la mère, qui a été ensuite, présentée au procureur de la République près le tribunal de 1ère instance de Franceville.
«Lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle avait fait cela, elle a confié que l’auteur de la grossesse est un homme marié et que ce dernier aurait refusé d’assumer ses responsabilités. Sauf qu’en tant qu’élève, elle était dans l’impossibilité de le faire», a confié une source proche du dossier à nos confrères de “L’Union”. Cet argument n’ayant pas convaincu, un mandat de dépôt a été décerné à son encontre la conduisant au gnouf.
Quant au bébé, une infirmière a confié qu’après avoir passé deux semaines dans la structure hospitalière, il fut remis à l’oncle et tuteur de la jeune fille. Cette sombre histoire n’est pas sans rappeler celle, en décembre 2021, toujours à Franceville, de cette adolescente de 17 ans, à l’époque élève en classe de 4ème au lycée privé Saint-Thomas d’Aquin, interpellée au quartier Franceville 2, pour des faits similaires.