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Gabon: les personnels de l’Agence nationale des parcs nationaux entrent en grève le 14 mars prochain

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Après avoir observé une accalmie de trois (3) mois, les personnels de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) reprennent les piquets de grève. Le 14 mars 2022, les écogardes du Gabon, regroupés sous la bannière du Syndicat national des écogardes du Gabon (SYNEG) remettent le couvert du mouvement d’humeur mis sous le coude trois mois plus tôt.

En effet, relevant des signes d’une volonté conciliante de la part des autorités de tutelle, les écogardes avaient décidé de sursoir leur mouvement d’humeur. C’était au cours d’une assemblée générale du SYNEG à l’issue de laquelle devaient débuter les hostilités. Les écogardes entendaient ainsi laisser au nouveau secrétariat exécutif de l’ANPN fraîchement nommé en conseil des ministres, de prendre ses marques à la tête de la structure.

«Nous leur accordons un délai de 3 mois, le temps de prendre le dossier en main », indiquait alors M. NDONG ENGONGA, président du SYNEG. Les écogardes gabonais menaçaient d’entrer en grève générale illimitée à partir du 14 janvier si l’administration ne donnait pas satisfaction à leurs 3 principales revendications, à savoir : le paiement des arriérées de salaire, l’attribution d’une assurance maladie complémentaire et l’audit de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).

Et tout particulièrement, le SYNEG demandait au Secrétariat exécutif de l’ANPN de se pencher sur le cas d’un écogarde licenciée un an auparavant de façon abusive, selon le syndicat. Mais, face au laxisme du secrétariat exécutif de l’ANPN, qui, trois mois plus tard, n’a pas bougé d’un iota pour faire prospérer les revendications des ecogardes, le SYNEG annonce par conséquent son entrée en grève à compter du 14 mars prochain.

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