Justice
Vacance du pouvoir : Le parquet de Libreville rejette la requête de “Appel à agir”
Ce vendredi 25 février 2022, le parquet de Libreville a débouté le collectif “Appel à agir” qui avait la justice pour faire acter la vacance du pouvoir. La décision de la cour vient ainsi marquer un point final à la démarche du groupe de personnalités.
Brutal retour à la réalité pour le collectif Appel à agir qui, depuis un bon moment, sommait les institutions de la République, dont la justice, d’acter la vacance du pouvoir. Convaincus qu’Ali BONGO ONDIMBA n’était plus apte de diriger le pays depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018, le collectif battait le pavé via des causeries et des conférences de presse.
Le groupe qui compte notamment dans ses rangs des figures telles Marc ONA ESSANGUI, Jean Gaspard NDOUTOUME AYI, Nicolas NGUEMA, Franck NDJIMBI, Anges Kevin NZIGOU (…), avait été en justice. Une procédure judiciaire qui avait pour socle la demande d’une expertise médicale à l’encontre du chef de l’État aux fins d’évaluer ses facultés et capacités physiques, mentales et morales.
Si en seconde instance, la Cour d’appel, alors chapeautée par la juge Paulette AKOLLY, s’était prononcé en faveur d’ Appel à agir, la donne est toute autre du côté de la Cour de cassation qui a pris un arrêt rejetant la demande d’expertise médicale sollicitée par le collectif. Un arrêt qui met ainsi un terme à la procédure.
Et pour cause Ali BONGO exerce bel et bien le pouvoir. En plus des Conseils des ministres qu’il préside lui-même, le chef de l’État gabonais est quasiment présent à toutes les grandes messes internationales. La dernière en date, le récent sommet UE-UA où Ali BONGO a d’ailleurs pris la parole.