Éducation

Face à vous /effectifs pléthoriques au sein des établissements: MOUGUIAMA DAOUDA rassure que la question sera réglée “d’ici 3 à 4 ans”

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Lors de son passage le 28 mai 2021 à l’émission du gouvernement Face à vous, le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a évoqué la stratégie mise en place par son département ministériel, pour améliorer les conditions d’études des gabonais, de même que les projets initiés dans cette optique. Au cœur de ceux-ci, le problème des effectifs pléthoriques constaté notamment dans l’enseignement supérieur, qui ne favorise pas l’apprentissage optimisé des apprenants. 

Confronté aux inquiétudes des journalistes, parents, étudiants, lycéens et celles du secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (Sena), Fridolin MVE MESSA, le ministre de l’Education nationale a apporté des éclaircissements quant aux actions menées par le gouvernement dans ce secteur. De l’inquiétude du passage du trimestre au quadrimestre, de celle de la gratuité du transport pour les élèves, de la violence scolaire qui saisit l’ensemble des structures d’enseignement secondaires, ou encore de la tenue prochaine des concours d’entrée aux Écoles normales supérieure (ENS) et des instituteurs (ENI), le membre du gouvernement s’est livré sans tabou. 

Partant du principe que l’assainissement des conditions d’études au sein des établissements, commence par la réduction du nombre moyen des élèves au sein des salles de classe, le ministre a annoncé que «la question des effectifs pléthoriques sera réglée d’ici 3 à 4 ans». À ce titre, au terme des travaux initiés en dépit d’une conjoncture économique marquée par la pandémie de la Covid-19, le Grand Libreville a réceptionné la livraison de «200 salles de classe en 2020», alors que «300 salles de classes» sont attendues pour le début de l’année académique prochaine et 500 autres d’ici à 2023. 

Par ailleurs, «cette année, nous allons recevoir le 05 juin,  nous allons recevoir des établissements qui sont construits dans le cadre du Programme d’investissement dans le secteur de l’éducation (PISE), il y en a 5. (…) Et à la rentrée prochaine, nous en aurons encore 5», a-t-il expliqué. Indiquant par ailleurs que pour certains de ces établissements il s’agit de travaux d’extension alors que d’autres ont été entièrement construits.

Cependant, rappelle Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, «l’éducation se résout de manière holistique». Poursuit-il, «la question des  effectifs et de l’orientation dans le supérieur, se résout d’abord par l’orientation dans le secondaire». Autrement dit, il faut traiter le mal à la racine. C’est pourquoi, désormais les plus jeunes seront orientés vers les études universitaires plus longues alors que les élèves ayant obtenu leur baccalauréat au-delà de 22 ans seront orientés vers des formations professionnalisantes qui épousent le besoin du marché du travail, pour permettre en parallèle de palier à l’épineuse question du chômage chez les jeunes via une meilleure adéquation formation-emploi. 

Pour le reste, le Professeur MOUGUIAMA DAOUDA a rassuré les citoyens quant aux changements opérés au sein des académies, qui ont dû s’adapter aux chamboulements causés par la Covid-19. Rassérénant en outre de la reprise des cours cette semaine à l’Université Omar Bongo, où des travaux de réhabilitation suivent leur cours, ainsi que de la tenue des «concours de l’ENS et de l’ENI prévus en septembre» prochain. 

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