Faits Divers
Affaire Chadi MOUKARIM: D’après la police, “le maire a tenté de rentrer sous l’engin de démolition avant d’être maîtrisé”
Alors que l’affaire a déclenché une levée de boucliers dans l’opinion nationale il y a quelques jours, la Police nationale a donné sa version des faits dans un récent communiqué parvenu à la rédaction de “Vox Populi” (VXP241). Selon ledit communiqué, le maire du 5è arrondissement de la commune de Libreville, Chadi MOUKARIM, aurait tenté de s’opposer à une opération de démolition en voulant s’introduire sous l’engin apprêté à cet effet.
Le maire du 5ème arrondissement de Libreville aurait été passé à tabac par des agents des forces de l’ordre le mercredi 30 décembre 2020 alors qu’il tentait de s’opposer à la destruction du centre préscolaire sis à l’École publique de Lalala. Menotté puis relaxé quelques minutes après, l’élu aurait même été conduit en soins intensifs au sein de la Polyclinique El Rapha.
Cette version, largement relayée sur les réseaux sociaux, a provoqué une onde de choc dans l’opinion nationale, dont les réactions sont d’ailleurs très diverses. Seulement, les forces de police nationale ont diffusé un communiqué précisant les faits qui ont conduit à l’incident.
Selon le communiqué, «au cours de l’exécution de ladite mission, les policiers postés à l’entrée de la parcelle vont informer l’Officier Chef du dispositif de ce que le Maire du 5ème Arrondissement, s’opposant à l’action (de démolition, ndlr) en cours, tente de rentrer sous l’engin loué à cet effet pour manifester son mécontentement».
«C’est ainsi qu’il va être maitrisé par les policiers assistant l’Huissier de justice et invité à s’asseoir sur un banc avant de dire au chef du dispositif qu’il doit repartir pour célébrer un mariage», a encore précisé le communiqué. Sans pour autant faire amende honorable, «la hiérarchie policière, déplorant cette situation, aurait souhaité être saisie par le Maire, afin d’éviter cette entrave d’une part et d’autre part, le traitement dont il a fait l’objet».