Les panthères malmenées depuis hier soir à l’aéroport de Banjul (Gambie)

C’est via des publications de photos sur sa page Facebook ce 16 novembre, que la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) a dénoncé la séquestration de la sélection vert-jaune-bleu à l’aéroport de la capitale gambienne. Libérés il y a quelques minutes, les panthères ont signifié que cette manœuvre n’aura aucun effet sur leur motivation, cette dernière serait même décuplée. Prévue à 17 heures, la rencontre Gabon-Gambie comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) aura une saveur particulière. D’autant plus qu’il semblerait que les Scorpions soient prêts à faire usage de stratagèmes vils et déloyaux pour vaincre leur adversaire.

Il s’agit là d’un acte sans aucun « fair-play » de déstabilisation des autorités gambiennes. Arrivée hier à Banjul, la sélection gabonaise était retenue abusivement à l’aéroport. A quelques heures de la rencontre, les images qui nous parviennent ont été choquantes. On y voit plusieurs joueurs et même le sélectionneur, assis et allongés à même le sol. Du côté des autorités gambiennes, il est mis en avant un protocole sanitaire stricte afin de lutter contre la covid-19. Par ailleurs, l’hôtel alloué à l’équipe nationale gabonaise est privée d’électricité. 

«Ils nous ont privé de nos passeports […] C’est une maladie qui touche le monde et puis on se sert de ça pour priver mes joueurs de football», a indiqué Patrice NEVEU, sélectionneur de l’équipe nationale de football du Gabon.

Bien qu’ils aient été libérés il y a quelques heures, la sélection gabonaise, par la voix de son capitaine Pierre Emerick AUBAMEYANG invite la Confédération africaine de football (CAF) de statuer sur la question. S’il s’agit bel et bien d’une brimade des autorités gambiennes en vue de favoriser les Scorpions, la CAF se devra de prendre des mesures austères, pouvant aller jusqu’à la disqualification de l’équipe nationale gambienne.

Nous y reviendrons.