Faits Divers
Libreville /Akebe 2: Il tue son cousin pour avoir révélé son escroquerie à sa mère
Loïck ALILA, un compatriote dans la trentaine. a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, mercredi 21 octobre 2020, pour meurtre présumé de son cousin Mathulange EVOUA MBONGO, 26 ans, au quartier Akébé 2, dnas le 3è arrondissement de la commune de Libreville. Ce dernier a eu le malheur de dévoiler l’escroquerie de son cousin à la mère de ce dernier.
À en croire “L’Union”, le meurtrier présumé était coutumier des escroqueries dont la victime habituelle était sa grand-mère. À chaque fois que celle-ci l’envoyait acheter des médicaments pour sa propre mère, souffrant de cancer, il gonflait tout bonnement les factures, pour se remplir les poches. Tout allait bon train pour le petit escroc jusqu’à cette nuit funeste du 11 au 12 octobre 2020.
Ce jour là, Mathulange, agent à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), rend visite à sa tante et sa grand-mère. Alors que Loïck est absent, cette dernière lui présente des ordonnances et factures de pharmacies pour vérification. Grande fut la surprise du jeune homme lorsqu’il y aperçoit des ratures et se rend compte de la supercherie de son cousin. Il informe donc les parents de la surfacturation des médicaments.
Au retour de Loïck, il tombe sur son cousin et ensemble, ils vont dans un bistrot à proximité, qui est ouvert clandestinement, en violation des mesures gouvernementales. «Sauf que Loïck aurait été informé par ses sœurs de ce que Mathulange préparerait un plan en vue de son emprisonnement, suite à la découverte de la supercherie. Alors qu’il n’en était rien», a raconté un témoin à “L’Union”.
C’est ainsi que le petit escroc va entrer dans un colère noire et se jette à bras raccourcis sur son cousin. Une bagarre éclate entre les deux frères, au cours de laquelle Loïck va se saisir d’une arme blanche et porter un coup fatal à Mathulange, qui s’écroule d’un trait. L’indélicat prendra ensuite la poudre d’escampette laissant son cousin grièvement blessé sur les lieux, qui en succombera à son arrivée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Owendo.
Son agresseur, se livrera finalement lui-même à la police le même jour. Après avoir été entendu par le Parquet, il a été placé sous mandat de dépôt à “Gros-Bouquet”, en attendant son procès. Il va notamment y méditer sur son sort, qui prend ainsi une trajectoire inattendument sinistre, par le fait de sa propre cupidité et son manque de remise en question.