Société/Environnement

Gabon: vers l’ouverture prochaine d’un Lycée Agricole à Lébamba ?

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Auditionné ce mercredi 9 septembre au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le ministre de l’Agriculture, Biendi MAGANGA-MOUSSAVOU, a fait le point sur l’administration ministérielle dont il a la charge. Il a également énoncé le souhait de son département d’ouvrir pour la rentrée scolaire prochaine un établissement secondaire de formation agricole à Lébamba, dans la province de la Ngounié. 

En effet, répondant à l’invitation des conseillers du CESE, le ministre de l’Agriculture s’est étendu sur les questions liées à la pandémie de la Covid-19 et l’apport de son ministère dans cette crise sanitaire qui n’épargne aucun secteur d’activité. Par ailleurs, faisant l’étalage des prérogatives du département dont il a la charge et soucieux du retour à la terre, de l’auto-suffisance alimentaire surtout de la formation des nationaux dans ce secteur peu prisé, Biendi MAGANGA-MOUSSAVOU, a annoncé aux conseillers membres le souhait de son équipe de doter pour la rentrée scolaire prochaine, le Gabon d’un établissement secondaire d’enseignement Agricole.

Avec l’échec du « Projet Graine« , lié à l’affectation de terre très mal calculée, il y a certainement le manque de connaissances, notamment des techniques agricoles mais assurément d’une main d’oeuvre qualifiée. Et, le Lycée agricole de Lébamba seraune aubaine pour ceux qui veulent intégrer ce secteur pourtant prometteur.

Seulement, tout en louant l’initiative, certains conseillers se sont interrogés sur la vague de formation agricole qu’avait permis le « Projet Graine« . Où sont passés ces gabonais formés aux techniques agricoles ? Où sont passés les jeunes gabonais formés à l’École de Développement Rurale d’Oyem (ENDR) ? N’est-ce pas là encore un effet d’annonce sans plus ? N’est-ce pas là, d’autres jeunes chômeurs que va « fabriquer » le Gabon comme il sait si bien le faire ? Autant d’interrogations auxquelles le ministre en charge de l’Agriculture devra apporter des réponses.

Carel OKAYE 

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