Société/Environnement
Gabon: le “Parano de l’Eternel” reçu chez les “Jeunes Bâtisseurs”
C’est Kaysha PENDA MAGASINE, Président de l’association des Jeunes Bâtisseurs, qui a échangé avec l’« ex bandit reconverti », surnommé « Le Parano de l’éternel », en compagnie d’un responsable de l’Organisation des Nations-Unies pour la Coordination Humaine (ONUCA), dans la droite ligne du combat de ce collectif en faveur de la jeunesse. que le président de ladite association a échangé avec ce jeune compatriote.
En campagne de sensibilisation de la jeunesse depuis plusieurs semaines, l’association des Jeunes Bâtisseurs œuvre pour sortir les jeunes gabonais des vices que sont le grand banditisme, l’oisiveté et d’autres antivaleurs qui ternissent leur image, en les aidant à s’autonomiser à travers des petits métiers. À en croire l’information issue du compte Facebook du leader associatif , cette semaine, un jeune particulièrement connu sur la toile a cogné à sa porte après avoir lu plusieurs de ses publications continuelles adressées aux jeunes gabonais depuis les réseaux sociaux.
« Le Parano de l’éternel », son surnom, est un jeune gabonais, « ex bandit reconverti » qui affirme avoir subi les répercussions de la délinquance et a décidé d’abandonner cette vie. Raison pour laquelle il s’attelle depuis lors à interpeller d’autres jeunes comme lui afin qu’ils changent leur voie. Il milite afin que ces jeunes cessent de braquer, de voler et de s’adonner à d’autres activités illicites. « Le Tout-Puissant, l’Eternel Dieu, m’a fait grâce. Il a touché mon cœur, j’ai changé de vie », avait-il déclaré dans une de ses vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Les anciens détenus sont souvent rejetés par la société, surtout les plus jeunes, qui peuvent se retrouver piégés dans cette vie sans aucune chance d’en sortir. Faisant écho à la démarche du “Parano de l’eternel”, Kaysha PENDA, a affirmé qu’« aucun jeune ne mérite pas d’être exclu de la société. Les erreurs, nous en faisons au quotidien, mais le plus important, c’est d’en retenir les leçons ».
Si l’on se fie à l’atmosphère des échanges, nul doute de l’exemple de ce jeune délinquant reconverti constituera un témoignage dans le combat de l’association des “Jeunes Bâtisseurs”,
dont le président a estimé qu’il faut « apprendre à écouter la jeunesse ».