Covid-19 / Arabie Saoudite: des milliers de migrants africains détenus dans des conditions exécrables

Suivant une enquête réalisée par le média britannique, « Sunday Telegraph », indiquant que des milliers de migrants africains seraient détenus dans des conditions exécrables en Arabie saoudite. 

Dans une campagne menée par les autorités saoudiennes pour arrêter la propagation du Coranavirus, c’est des centaines voire des milliers d’Africains qui seraient non seulement illégalement détenu, mais surtout dans des conditions infernales. 

Selon des images filmées par des téléphones de contrebande, envoyées par des migrants au journal, on peut apercevoir des migrants détenus à l’intérieur des centres de détention montrent des dizaines d’hommes émaciés paralysés par la chaleur arabe, torses-nus, rangées et serrées dans de petites pièces qui laissent à peine rentrer la lumière du jour. 

Une des photos dévoilées par le journal étale ce qui semble être un cadavre enveloppé dans une couverture violette et blanche au milieu d’eux. Ces migrants auraient fait savoir que c’est le corps d’un migrant qui est mort d’un coup de chaleur et que d’autres ont à peine assez de nourriture et d’eau pour survivre. Certaines images, dit-on très atroces, n’ont pas été révélées.

Selon la même source, ces centres logent, «principalement des hommes éthiopiens et il y en aurait d’autres remplis de femmes». « The Sunday Telegraph » affirme avoir pu géolocaliser deux (l’un est à Al Shumaisi, près de la ville sainte de La Mecque et l’autre à Jazan, une ville portuaire près du Yémen.) de ces centres ignobles et que beaucoup de ceux qui y sont, sont détenus depuis le mois d’avril et certains seraient mêmes des réfugiés africains du Yémen qui est actuel en guerre.

Ses conditions humaines sont proches de celles que nous avons vécues récemment en Lybie avec des camps d’esclaves. En croyant aller dans un el dorado dans ce pays riche en pétrole qui exploite la main-d’œuvre migrante africaine, nombreux sont ceux-là qui vont y laisser leur vie si rien n’est fait.