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Gabon: la famille BONGO la cible désignée du journal « Libération »

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La multiplication des articles à charge contre le clan BONGO démontre une obsession quasi-maladive du journal encarté dans la gauche française pour la famille au coeur du pouvoir actuel au Gabon. Pourtant l’un des organisateurs du « New York Forum » de Libreville, Libération semble aujourd’hui ne pas avoir digéré le divorce avec le pouvoir en place, si bien que le journal a pris personnellement pour cible Ali BONGO et sa famille, récemment encore dans un article publié hier, lundi 10 août 2020, faisant allusion à « un désordre de succession » au sein de la famille présidentielle.

La sagesse africaine enseigne qu’il ne faut pas scier l’arbre sur lequel l’on est assis. Cette même sagesse invite à ne pas cracher sur la main qui nous a nourri. Ces deux réflexions auraient pu guider l’action du journal français “Libération”, depuis sa séparation d’avec le pouvoir gabonais il y a quelques années. Au contraire de cette sagesse, le média semble s’être délibérément lancé dans une vendetta inexplicable contre la famille BONGO, qui fait l’objet de critiques systématiques et inappropriées de la part d’un ancien fleuron de l’univers de la presse française.

À croire que la crise du coronavirus et les enjeux de refondement de la nation française figurent au plus bas des priorités d’un tel média de renom. À l’opposé des sujets sur lesquels il doit tenir informé le peuple français, “Libération” a choisi de concentrer énergie et attention sur un petit pays des tropiques, en l’occurrence le Gabon. Et particulièrement sur la famille régnante à la tête du pays depuis plus d’un demi-siècle, les BONGO.

Alors qu’il y a quelques années encore, la proximité du journal affilié à la gauche française avec la famille présidentielle, lui avait valu d’organiser le « Forum de New York » dans la capitale, Libreville, en 2015, avec toutes les retombées financières qu’un événement d’une telle envergure comporte. Aujourd’hui, “Libération” a opéré un tour à 180 degrés et se retourne aujourd’hui contre ses anciens bienfaiteurs. Car comme le relèvent nos confrères de “La Libreville”, l’organisation dudit forum a rapporté pas moins de trois millions d’euros au nouvel ennemi déclaré des BONGO.

Avec le bénéfice de la rétrospective, cette largesse financière apparaît considérable et largement imméritée au regard de l’invisibilité des retombées positives pour le pays, après l’accueil de deux forums qui ont drainé des intelligences du monde entier à Libreville. Le recul démontre également l’appât du gain qa érodé et oblitéré la déontologie de la pratique journalistique au sein de la rédaction de “Libération”, qui s’est sucré sur le dos du contribuable gabonais en plus d’avoir profité des accointances avec le clan BONGO, sur qui elle tire à boulets rouges à chaque occasion.

Le dernier article de “Libé” a d’ailleurs très mauvais goût puisqu’il s’invite de façon effrontée et éhontée dans des affaires personnelles d’une famille frappée par l’épreuve de l’accident vasculaire cérébral qui a affecté la santé de son membre le plus éminent, Ali BONGO ONDIMBA. Sans apporter une quelconque information pouvant éclairer l’opinion nationale ou française sur un seul sujet d’importance, le journal s’est borné à faire feu de tout bois en s’étalant sur des considérations d’ordre privé puisque relevant du cadre familial. Aux antipodes donc des préoccupations de la grande majorité des Gabonais qui souhaitent repartir du bon pied après l’orage du Covid-19. Aux antipodes également des préoccupations des Français qui sont inquiets quant à la relance socio-économique dans leur pays.

Au vu du peu d’attention dont le brûlot de la gauche française bénéficiera clairement, bien que ce soit l’objectif recherché, l’on est en droit de se demander qu’est-ce qui motive aujourd’hui cette cabale journalistique de “Libé” contre ses amis d’hier ? L’on peut déjà relever l’ingratitude et le peu d’humilité qui caractérise la rédaction de cette presse assassine, qui a résolument fait le choix de fouler au pied tout principe, vertu, valeur et éthique, pour se livrer à une guerre sans intérêt pour son lectorat, d’ailleurs en chute constante, révèlent encore nos confrères de “La Libreville”. Est-ce par vengeance, dans ce cas sur quelle base ? Est-ce par désespoir de cause, alors pourquoi les BONGO ? Ou alors c’est tout simplement de la mauvaise foi doublée d’une recherche maladroite du profit. Car rien ne justifie un tel acharnement, rarement observé même dans le paysage médiatique national.

Au final, “Libération” aura encore témoigné de la déshérence dans laquelle sa rédaction sombre depuis belle lurette, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, en témoignent aussi ses chiffres de circulation. Ce qui fait inévitablement de ce journal jadis respecté, un énième outil mercenaire, sans poids aucun dans les plus hauts cercles décisionnels. Et en tout état de cause, « Libé n’est pas un journal neutre, mais engagé. Son point de vue est donc éminemment subjectif », a rappelé ex-correspondant d’une grande radio internationale au Gabon à nos confrères. Ce qui signifie que le seul gain que tire “Libération” de cet énième marronnier, c’est bien la satisfaction de ses commanditaires, tapis dans l’ombre et aux intentions à peine voilées.

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