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Gabon/ Série d’arrestations: Olivier N’ZAHOU met les points sur les i

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Hier, lundi 18 novembre 2019, Olivier N’ZAHOU, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville, s’est exprimé sur les récentes arrestations en série, de plusieurs dirigeants d’entreprises publiques. Les soupçons qui pèsent sur ces personnalités sont ceux de « corruption et de blanchiment de grande envergure ».

Les hauts responsables d’administrations publiques, limogés lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2019, sont désormais dans l’œil du cyclone de la justice. Son représentant, Olivier N’ZAHOU, a effectué une déclaration publique sur la chaîne nationale, Gabon 1ère, au sujet de cette chaude actualité. C’était l’occasion pour le Procureur de la République, d’éclairer l’opinion sur les premiers éléments de l’affaire qui a des allures de scandale financier.

Il en ressort que les personnalités visées, exerçant jusque très récemment, dans les administrations publiques, parapubliques et établissements bancaires, ont effectivement fait l’objet d’interpellations et de gardes à vue pour certains. Les soupçons de la justice, qui pourraient devenir des charges en cas de procès, sont des faits de « corruption et de blanchiment de grande envergure ».

Au nombre des personnalités auditionnées et qui pourraient être désormais gardées à vue, on dénombre l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie Sociale (Cnamgs) Renaud ALLOGHO AKOUÉ, l’ancien directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM) Ismaēl ONDIAS SOUNA, l’Administrateur directeur général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) Herman NZOUNDOU BIGNOUMBA ou encore l’Administrateur directeur général adjoints de Gabon Oil Marketing, Jeremy AYONG.

La déclaration du Procureur de la République intervient suite au ramdam médiatique et public que les premières interpellations avaient suscité. En effet, de nombreux observateurs étaient perplexes quant aux réelles motivations de cette opération. C’est qu’il y a comme un air d’« opération Mamba » dans la célérité avec laquelle les éléments des services de la Direction générale des recherches (DGR) de la Gendarmerie nationale mais aussi par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, communément appelée B2, ont mis aux arrêts lesdites personnalités.

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