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10e anniversaire de décès dOBO / Louis Gaston MAYILA: «Nous devons pouvoir tirer des leçons de cette commémoration»

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Ce lundi 10 juin 2019, Maître Louis Gaston MAYILA s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes à l’occasion d’une conférence de presse, qui s’est tenue dans un hôtel de la place. Loin de vouloir remuer le couteau dans la plaie béante de l’administration actuelle, il a tenu à rendre un hommage à Omar BONGO disparu il y a 10 ans déjà. À travers, son propos, l’homme de loi a exhorté les uns et les autres à s’interroger sur les leçons à tirer de cette célébration, de même que sur les devoirs qui incombent aux uns et aux autres pour rester digne de son héritage.
Dix ans déjà qu’ Omar BONGO ONDIMBA s’en est allé vers d’autres cieux car pour Louis Gaston MAYILA, le président vit toujours dans le cœur des gabonais. Lui, ce grand homme doté d’une grande sagesse, qui a su s’allier ses homologues africains et occidentaux, pour servir les intérêts de son peuple. Reconnu comme le médiateur désigné de l’Afrique, le président BONGO a été revisité au long de ces commémorations, sous tous les angles.

«Prendre la parole à la fin de ces commémorations, c’est à nouveau revisiter Omar BONGO côté cour et côté jardin», a lancé Louis Gaston MAYILA dans son propos d’introduction. Côté cour, a-t-il expliqué, a travers les témoignages de tous ceux qui l’ont côtoyé dans l’exercice de sa fonction présidentielle. Côté jardin, pour «ceux qui dans le quotidien avec celui qui nous a quitté ne peuvent échapper à la charge émotionnelle, c’est surtout à mon avis les leçons qu’il faut tirer de cette célébration. Quels sont les devoirs qui nous incombent aux uns et aux autres pour rester dignes de son héritage».

À ces deux questions, Louis Gaston MAYILA égraine les prémices d’une solution: la réconciliation. En effet, le pays connaît une période trouble depuis les événements post-électoraux de 2016, qui le maintient dans une forme d’instabilité. Les multiples dialogues instaurés n’y ont rien changé pour ce pays dont le président BONGO père s’est evertué à cultiver la paix.

«Oublions ce qui fait mal. On a causé du mal aux gabonais et on doit se le dire. (…) Je ne vois pas d’autres solutions, si nous ne repartons pas avec une autre virginité née de la réconciliation. Reconnaître qu’il y’a eu ces morts, juger les prisonniers politiques et les libérer ; voter une loi d’amnistie qui garantie aux gabonais qu’ils peuvent rentrer sans être inquiétés et faire une journée du pardon car nous avons des choses à nous faire pardonner », a-t-il exhorté.

Ancien directeur de cabinet du président Omar BONGO, Louis Gaston MAYILA reconnaît «on n’a pas que de bonnes choses», mais aujourd’hui se dit prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire du Gabon avec les gabonais.

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