Société/Environnement
Gabon: l’AGASSA va s’attaquer aux Nikes et aux Coupé-coupés
Très prochainement, l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire(AGASSA) va effectuer un contrôle sanitaire auprès des commerçants de rue, des produits alimentaires. L’objectif étant de limiter la commercialisation des aliments impropres à la consommation, mais également de réglementer les métiers de l’alimentation de rue.
C’est par le canal d’un spot publicitaire, relayé sur les réseaux sociaux, par le ministre de l’Agriculture, que l’Agassa a choisi de passer le message. En effet, après les épiceries et la grande distribution, l’agence reconnue d’utilité publique va orienter ses contrôles dans les quartiers. Elle veut y traquer les commerçants de l’alimentation de rue, afin de vérifier la conformité de leurs espaces.
«Aujourd’hui, nous assistons à la prolifération des métiers de l’alimentation de rue. Nous constatons qu’ils exercent dans des conditions totalement insalubres. Nous pouvons déplorer l’environnement et le milieu dans lesquels ces aliments sont commercialisés», a déclaré la directrice générale de l’agence, Alia Maeva BONGO ONDIMBA.
En effet, explique -t-elle, exposés à toutes sources de contamination telles que la poussière, les déchets, les passants et les toilettes à proximité, ces aliments représente un véritable risque sanitaire pour les consommateurs. Pour cela, l’Agassa et le ministère de l’Alimentation ont décidé de «faire bouger les lignes».
Ainsi, les deux structures travaillent sur les ou conditions d’exercice de cette activité. «Nous allons mettre en place un nouveau dispositif et accompagner tous ces opérateurs à être en conformité avec les règles d’hygiène», pour leur espace, leur produit ainsi que le matériel utilisé, a précisé Alia BONGO. À l’issue de quoi, il leur sera délivré un agrément technique, attestant de leur conformité avec les bonnes règles d’hygiène.
Pour rappel, l’Agassa a pour rôle primordial de prévenir, évaluer, et gérer l’ensemble des risques sanitaires, nutritionnels et phytosanitaires tout au long de la chaîne alimentaire, tout en protégeant la santé des populations gabonaises par la sacralisation d’un produit noble.