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Les parlementaires du PSD vent debout contre la cabale orchestrée à l’encontre de PCMM

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Dans un élan de solidarité et d’unité à l’endroit de leur leader, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM), les parlementaires du Parti social démocrate (PSD), ont donné de la voix, ce lundi 27 mai 2019, à la faveur d’un point de presse organisé au siège de la permanence sis au 1er arrondissement de Libreville. Celui-ci afin que toute cabale orchestrée contre PCMM cesse immédiatement. Ils requièrent par ailleurs, le soutien d’Ali BONGO.

Ce n’est décidément pas la « vie en rose » chez les MAGANGA MOUSSAVOU. En effet, depuis l’éviction du patriarche de la fonction de Vice-président de la République, le 21 mai dernier, la famille biologique et politique, au vu des accusations et des invectives contre la personne de PCMM, ont du mal à dormir du sommeil du juste. Comme une réponse du berger à la bergère, Albertine MAGANGA MOUSSAVOU, épouse, députée et présidente déléguée du PSD ainsi que quelques parlementaires à l’instar de Franck ATABI, député, Ernestine MOUISSI et Amélie MAPAGA toutes deux sénatrices ont choisi solennellement de dire «non à la machination».

Pour Albertine MAGANGA MOUSSAVOU, la diabolisation serait orchestrée par des thuriféraires du monde médiatiques gabonais eux même à la solde de certains prévaricateurs politiques dans le but de ternir davantage l’image du chef de file du PSD. Au mépris total de la présomption d’innocence. «Les parlementaires du PSD ne pouvaient pas rester indifférents, silencieux face à l’actualité brûlante du moment. C’est pour cela que nous avons décidé de donner notre point de vue face à ce que nous vivons ces derniers temps», a-t-elle indiqué.

«Notre réaction d’aujourd’hui vient du parallèle qui a été tiré de cette éviction et le scandale du trafic du kevazingo dans notre pays. Cet amalgame, fait que PCMM est présenté comme le chef du gang du trafic du kevazingo. Il est également présenté comme un voleur, un malfaiteur à partir de là, il est vilipendé, humilié aussi bien au niveau national, qu’international. M. le président nous ne pouvons tolérer une telle cabale qui est savamment orchestrée, et entretenue par certains médias à la solde de certains gabonais», a-t-elle renchéri avant d’ajouter, «ces médias victimes de concussion, sont agités par l’amour de l’argent facile».

La dame de cet homme politique, désormais jeté à la vindicte populaire, sans preuves des accusations avancées, a appelé à l’arbitrage d’Ali BONGO ONDIMBA. «Face au silence assourdissant de la Présidence, nous avons décidé de nous adresser au président de la République clé de voûte de toutes les institutions, garant de toutes les libertés fondamentales, afin que soit mis fin, dans les délais les meilleurs, cette campagne ignominieuse de dénigrement, de destruction massive qui atteint un individu qui a besoin qu’on sauvegarde son honneur et sa dignité», a-t-elle conclu.

Requête sous fond de menaces à peine voilées ? À quels médias fait précisément allusion Albertine MAGANGA MOUSSAVOU ? Nous ne le saurons peut-être pas maintenant, mais il n’en demeure pas moins qu’une semaine avant, le natif de Mouila s’est ouvertement adressé à un média de la place qu’il accuse de collusion avec la présidence. Le 26 mai, il a publié sur son compte Facebook une liste de médias qui seraient grassement financés par ladite institution.

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