Société/Environnement

Gabon : un opérateur économique buy la parcelle abritant L’école publique de Lalala 

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C’est au cours d’une réunion de travail entre le ministre d’état à l’Habitat, l’Urbanisme et au Logement, Régis IMMONGAULT TATANGANY et une délégation de la mairie centrale de Libreville conduite par le premier adjoint au Maire, Serge AKASSAGA, qu’il a été révélé une outrageuse affaire de vente du patrimoine foncier de l’Etat par des fonctionnaires véreux.

Source : « Média 241″
La mairie de Libreville a de moins en moins de réserves foncières à investir, du fait de l’acquisition de plus en plus importante de son patrimoine foncier par des opérateurs économiques. Mais elle clame urbi et orbi son impuissance ou plutôt son ignorance des procédures qui ont conduit à cette situation qu’elle juge alarmante. Dernier exemple en date, la vente du terrain abritant l’école publique de Lalala dans le cinquième arrondissement de Libreville, à un particulier et ce, dans le plus grand flou et de la plus illégale des manières, en flagrante violation des procédures en la matière, selon Serge AKASSAGA.
Selon l’édile, « nombre de ces documents ont été attribué sans réunir l’instance de délibération municipale », (c’est-à-dire le Conseil Municipal, ndlr). Ainsi, selon toute vraisemblance, les titres fonciers sont attribués à tout-va sans que les autorités municipales et étatiques ne soient formellement consultées.
Cet imbroglio a pour conséquence de mettre les autorités sur le fait accompli et dans l’obligation de laisser les acquéreurs rentrer dans leur droit. État de choses qui interroge une fois de plus sur le respect de la loi au Gabon, car, comment expliquer que des personnalités privées arrivent à déposséder malicieusement l’État et la municipalité de leurs biens, au mépris des lois et textes en vigueur ? Le cas de l’école publique de Lalala est celui de trop.

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