Société/Environnement

Libreville: une belle poubelle à ciel ouvert qui se mue peu à peu en une ville sous-marine

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Après les élections jumelées législatives et locales qui ont belle et bien débouchées sur la prise de fonction des maires et des députés, plusieurs Gabonais pensaient que le visage de libreville, la capitale politique et administrative de la République Gabonaise, devait changer. Hélas, le constat est qu’un peu partout dans la ville, les inondations ont rejoint de manière exponentielle les tas d’ordures qui ornent la ville tel un édifice touristique.

Indigné par cette situation devenue traditionnelle pour les dirigeants en charge du rayonnement de la ville, les internautes gabonais ont investi les endroits marécageux et les plus insalubres de la capitale gabonaise pour attirer l’attention des autorités par la diffusion des photographies publiées sur la toile.

«Les nouveaux députés et maires des communes sont installés dans leurs fonctions. Pourtant, on ne voit toujours rien bouger dans les villes. On ne sent même pas que de nouvelles équipes sont en place et s’activent. Les poubelles jonchent toujours les rues, les inondations s’accélèrent dans la ville, les caniveaux sont toujours bouchés, les édifices publics ne sont pas remis à neuf, les plages ne sont toujours pas attrayantes, les aires de jeux et les parcs d’attraction, ne sont pas en études ,etc..», a affirmé Pierre Ntoum, web activiste, dans un post sur sa page Facebook pour manifester son indignation

Pour le blogueur, ce serait le manque de vision et d’ambition, manifeste par l’inexistence de projet concret, de la part des élus qui se sont succédés à la tête des mairies de la province de l’estuaire et du Gabon en général qui serait à l’origine de cette état pitoyable dans lequel se trouve la capitale politique et administrative des gabonais.

Aujourd’hui, le souvenir d’une capitale sans inondations est fortement enterré dans le subconscient des populations des PK qui, depuis un moment vivent avec les eaux dans les robinets et partout autour d’eux, dans les chambres, salons, cours et sur la route nationale telle que nous pouvons le constater sur l’axe PK6- marché de banane.

Devenue uniquement attrayante par endroit et sur des prises aériennes, la ville qui se donne illusoirement belle au yeux du monde, à fortement besoin que le gouvernement investisse dans les voiries qui, à l’instar d’Averda est en crise faute de ressource financière.

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