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Gabon: lorsque les grévistes défient le Président de la Transition et son gouvernement

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Quel épilogue tragique nous réserve cette sombre scène orchestrée par les secrétaires généraux des syndicats de la Comilog, en connivence avec un activiste politique ? Le plan manigancé semble presque impénétrable, tant les protagonistes ne se gênent plus pour camoufler les manœuvres sous-jacentes. À l’extérieur, on agite le spectre ethnique et on appelle à l’insurrection sous la houlette dudit activiste, tandis qu’en interne, une faction des travailleurs est manipulée avec une habileté inquiétante.

Iront-ils jusqu’à verser du sang pour semer le désordre et défier l’autorité établie ? La question n’est plus aussi lointaine qu’on pourrait l’espérer. Le « gang des 7 salopards », comme on les appelle désormais à Moanda, ne semble reculer devant rien, quitte à se dresser face au Président de la République lui-même. Un affront des plus graves, à n’en pas douter.

Pourtant, il y a à peine quelques mois, en mars 2024, le Général de Brigade, Chef de l’État, avait solennellement appelé à une trêve sociale. Une initiative visant à préserver la paix et la stabilité du pays en cette période exceptionnelle. Pierre MINTSA, leader syndical respecté et mandataire du Président OLIGUI NGUEMA sur les lieux, l’a rappelé sur les antennes de Gabon24 : « Nous avons tenté de rapprocher les deux parties, mais il est clair que trois de nos camarades syndicalistes n’ont jamais voulu engager le moindre dialogue. Avant de quitter Moanda, nous avions convenu d’une rencontre entre les SG des syndicats, l’ADG de la Comilog et le PCA. Le jour venu, nos camarades ont tout bonnement boycotté cette réunion. »

Ce témoignage accablant d’un leader syndical, reconnu pour ses combats en faveur des travailleurs, tant dans le secteur public que privé, révèle que cette confrontation n’a jamais eu pour objectif le bien-être des employés ni la paix au sein de la communauté. Ce qui ressort, c’est que la partie est faussée dès le départ, les « 7 salopards » n’ayant pour autre agenda que leurs intérêts personnels, reléguant au second plan leurs collègues et les citoyens de Moanda.

Ils osent même récuser le ministre des Mines, pourtant choisi comme médiateur par eux-mêmes. Ce dernier, figure clé dans les délégations internationales du Président de la République, se voit injustement attaqué pour avoir maintenu son rôle aux côtés du Chef de l’État dans des missions de la plus haute importance. Une farce presque risible, si la situation ne menaçait pas de basculer vers un chaos total.

Le Président de la République se laissera-t-il intimider par ces provocateurs ? Voilà la question qui brûle sur toutes les lèvres à Moanda et au-delà. Comment le Chef de l’État peut-il tolérer un tel affront, alors que ces syndicalistes mettent sciemment à mal sa politique de redressement et de réformes ?

Quelle serait la valeur des décisions des actionnaires d’une entreprise réunis au sein de son conseil d’administration si, demain, quelques employés, drapés sous la bannière syndicale, pouvaient s’octroyer le droit de décider de qui mérite de diriger une société ? Si ce précédent venait à se confirmer, il pourrait gravement compromettre la politique d’attractivité des investisseurs internationaux. Qui voudrait investir dans un pays où des syndicalistes, mus par des intérêts personnels pernicieux, peuvent à tout moment déstabiliser les entreprises par pur caprice ?

Il est clair qu’à travers leurs actions, ces syndicalistes ne défient pas seulement une entreprise ou son administration. Ils s’attaquent frontalement à l’autorité du Chef de l’État et à la stabilité d’une nation. Il est temps de rappeler que le bien-être collectif et la sécurité nationale ne sauraient être pris en otage par une poignée d’individus. À bon entendeur.

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