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Viol à l’église: silence complice ou impuissance des autorités religieuses ? 

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L’on ne finit d’évoquer dans l’actualité des faits de viol sur mineurs. Un crime, qui témoigne du niveau de l’immoralité de certains individus, que l’on serait tentés d’emmener à l’église pour «chasser les mauvais esprits», qui les tourmenteraient. Mais quelle solution, quand le «mauvais esprit» réside au sein de la maison dite «De Dieu»? Que disent les autorités religieuses, alors que le viol souvent de «délivrance» est commis au sein du lieu “saint” et par les «bergers» sur leurs plus fidèles brebis. 

À Libreville, un père de famille ne sait plus à quel saint se vouer, encore moins vers quelles autorités se tourner. Après le viol de sa fille, âgée de 7 ans au moment des faits et autiste, sieur ONANGA aurait déposé une plainte auprès des autorités compétentes, contre son frère en Christ, auteur présumé de l’agression sexuelle subie par l’enfant et confirmée par le corps médical. Entre “le carburant» de «50 000 FCFA» qui lui a été exigé et l’influence du “prophète” d’origine ghanéenne, qui l’aurait accusé de vouloir soutirer de l’argent à son frère en Christ parce qu’il a «faim», le père de la victime, malmené subit dans sa chair, la banalisation du crime commis sur sa progéniture. 

Alors que le viol est puni au Gabon de quinze ans de réclusion criminelle et d’une amende de 50.000.000 de francs au plus, ce père dévasté, qui ne demande que réparation pour sa fille, marquée par ce traumatisme, aurait été appelé à régler cette situation à l’amiable. D’autant que son “frère en Christ” est «malade». Cela ne servirait à rien d’engager des poursuites à son endroit car, la justice «l’enverrait d’abord se faire soigner», a-t-il déclaré à nos confrères de “News life”. Une douche froide pour ce père qui n’aurait reçu aucune compassion de son ministère plutôt une suspension et du dédain. 

Si dans le cas de M. ONANGA, le forfait n’a pas été commis par le “prophète”, le viol à l’église prend de plus en plus de terrain, il serait souhaitable que les autorités religieuses fassent entendre leurs voix sur cette problématique, qui brise la vie de nombreuse jeunes filles. Qui elles n’ont de péché que d’avoir placé leur confiance en un «faux prophète », un mauvais “berger”. La Bible a pourtant prédit «gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs», que l’État devrait encadrer et les forces de l’ordre freiner leur élan. Hélas! 

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