Société
En transition, le Gabon enregistre des mouvements d’humeur à la chaîne
Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, il en naît de partout. Au Gabon, plus une semaine ne s’écoule, sans que ne soient brandies de nouvelles menaces de grève, ce, quel que soit le secteur d’activité. L’amélioration des conditions de travail, des employés qui se disent très souvent “clochardisés” demeure leur principale préoccupation.
Dans le détail, ils dénoncent le maintien de leur salaire en dessous du revenu minimum mensuel, le non-versement de leurs cotisations sociales pourtant prélevées sur leur rémunération, l’absence de valorisation des années d’exercices au sein de leurs entreprises respectives. Autant de griefs qui reviennent souvent, et principalement chez les agents de l’entreprise britannique de services de sécurité G4S, exerçant à Port-Gentil.
En effet, les les 320 employés de la G4S, dont certains touchent entre 46 000 et 80 000 Fcfa, réclament la décoration des agents après dix ans de service, l’immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale (GNSS) ainsi qu’à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Mais aussi, la détermination de la grille sociale du secteur, la valorisation de la prime de risque fixée à 15 000 FCFA/jour, la prime de panier à 5 000 FCFA/jour, entre autres.
Si pour certaines entreprises, les autorités de la Transition ont initié des négociations, avec les hiérarchies et employés des entreprises touchées par des mouvements d’humeur, il semble que l’exercice sera de longue haleine. Car employés gabonais comptent bien voir leurs conditions au travail faire à leur tour leur transition.