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Gabon : un nouveau – né porté disparu au CHUMEFJE

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Le Centre hospitalier universitaire Mère et enfant Fondation Jeanne EBORI (CHUMEFJ) est, une fois de plus, indexé dans une affaire de séquestration – ou disparition – d’enfant. En effet, dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir un compatriote déclarer que sa compagne a mis au monde un bébé «trop petit» qu’il était nécessaire de placer dans une couveuse. Mais, deux jours durant, il lui fut impossible de voir son enfant. Quelques heures plus tard, ce compatriote aurait reçu un appel du CHUMEFJE lui annonçant le décès de son nouveau-né, survenu à 19h.

Après avoir demandé, avec insistance, à voir l’enfant, il lui aurait été présenté la dépouille d’un bébé bien trop congelée pour être décédé récemment. Autre détail important, dit-il, le bébé mort avait des cheveux ; or, ce père soutient que son bébé n’en avait pas. Dès lors, il e été convaincu que le nourrisson mort n’était pas le sien. Traumatisé, il est sorti de la morgue sans mot dire.

Mais il n’était pas au bout de ses peines. Car après l’accouchement, la mère du nouveau – né, se retrouvant, également, mal en point, a dû subir des soins. Ce qui fait que ce compatriote se serait vu dans l’obligation de payer trois (3) factures : une pour la morgue, une pour sa compagne et la dernière pour l’enfant, pour un montant avoisinant le million de francs CFA. Il aurait avancé la somme de 100.000 francs CFA afin de permettre à la mère et à la dépouille du bébé de quitter l’hôpital mais sa requête aurait été rejetée. Dès lors, estimant que ce n’est pas le corps de son enfant qui lui a été présenté, ce père aurait fait seulement sortir sa compagne.

C’est à partir de ce moment que des interrogations surgissent. Un agent du CHUMEFJE et sa collègue auraient interpellé ce père de famille, l’auraient conduit dans un bureau et lui expliqué que «quand l’enfant naît, les cheveux sont un peu debout et, quand il meurt, les cheveux se couchent. Et l’enfant était dur parce qu’il est mort à 6h», a déclaré ce compatriote au micro de nos confrères de karismatv. Or, on lui avait annoncé plus tôt que son enfant était mort à 19h. Dès lors, il pose les questions de savoir de quel examen il s’agit? Est-ce «celui de 6h ou celui de 19h ?», et « mon enfant est où ? ».

Cette situation décriée a suscité la réaction de plusieurs leaders syndicaux, notamment la présidente de l’Association contre le risque médical (ASCORIM), Aminata NDJOMBA épouse ONDO, se demandant si les responsables de l’hôpital s’estiment au – dessus des lois et des institutions du pays, alors qu’il a été décidé de la gratuité des accouchements. Affaire à suivre !!!!

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