Environnement
La protection de la biodiversité au menu de la 1ere édition des conversations diplomatiques
Alors que la Cop 27 s’ouvrira en Egypte, dès le 6 novembre 2022, institutions internationales et représentations diplomatiques se sont retrouvées ce 3 novembre 2022, à Libreville, à l’occasion de la première édition des conversations diplomatiques du Gabon. Placée sur le thème des “Perspectives de la diplomatie, du climat et de la biodiversité du Gabon” la rencontre initiée par le ministre des Affaires étrangères, Michael MOUSSA ADAMO, a été l’occasion de rappeler aux partenaires onusiens et multilatéraux, les efforts consentis par le pays, devenu le plus positif en carbone au monde, les invitant ainsi à apporter leur accompagnement à la politique environnementale nationale.
Présent pour mener les échanges sur le sujet qu’il ne connaît que trop bien, le ministre de l’Environnement, en charge du plan climat, Lee WHITE n’a pas manqué de rappeler à l’assemblée essentiellement constituée de diplomates, l’importance de la forêt pour le Gabon. Laquelle s’est affirmée au fil de ces 5 dernières décennies au gré des politiques et engagements consentis par les autorités, et le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, en tête.
Devenu leader mondial en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité, le Gabon a initié ces conversations diplomatiques thématiques qui se tiendront de manière trimestrielle (une fois tous les 3 mois) au Gabon, offrant par la même,un cadre d’échanges aux partenaires. Cette première journée «avait pour objectif de familiariser les ambassadeurs et représentants diplomatiques au Gabon sur la politique climat, la politique environnementale, les ambitions du chef de l’État quant à la protection de l’environnement, la biodiversité et le crédit carbone», a précisé le chef de la diplomatie gabonaise.
En effet, cinquante ans après avoir consenti à initier un véritable investissement sur le plan environnemental, Lee WHITE pense que les résultats obtenus par le Gabon «impressionnent les partenaires». Qui, ne se sont pas voilés pour solliciter des autorités leur expérience, afin que les exploits observables au Gabon, puissent s’étendre dans un premier temps au reste du bassin du Congo, deuxième poumon du monde. Et pourquoi pas sur le long terme au sein de leurs états respectifs.