Société/Environnement

Gabon: Edith EKIRI MOUNOMBI victime, à son tour, d’usurpation d’identité sur Twitter

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Ces derniers mois, sur la toile, les instances de la République et personnalités publiques sont victimes d’usurpation d’identité. À lui seul, le mois de septembre a déjà fait plusieurs victimes. Yann KOUBDJE, Erlyne Antonella NDEMBET, et plus récemment encore Edith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI. 

Documents de missions falsifiés pour tromper la vigilance des opérateurs économiques, conversations privées et plutôt familières, faux communiqués, … Les usurpateurs ne tarissent pas de méthodes pour arriver à leurs fins, qu’elles soient financière ou mieux encore nuire à l’image d’une autorité. 

Il faut croire que la rentrée en colère s’étend jusqu’aux serviteurs de la République. Le 1er septembre 2022, un document intitulé « Ordre de mission spéciale » faussement signé par le Directeur Général de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), Franck Yann KOUBDJE et daté du 1er septembre 2022 mandatait quatre (4) prétendus agents de la DGCPT pour une mission d’un (1) mois portant sur «le contrôle et le recouvrement», dans les localités d’Owendo, Libreville, Akanda et Ntoum. 

Peu après, c’est la ministre de la Justice, garde des des Sceaux, Erlyne Antonella NDEMBET qui a signalé un faux compte twitter. Par lequel, des personnes mal avisées échangeaient avec les compatriotes, qui ne se doutaient de rien. C’est par la même méthode que des indélicats ont mis en place un faux compte Twitter, attribué au ministre du Budget et des comptes publics, Edith EKIRI MOUNOMBI. 

Sur la plateforme, des échanges peu formels pourraient laisser entrevoir l’arnaque. Pourtant c’est l’effet inverse qui se produit puisque l’imposteur parvient à convaincre ses interlocuteurs de le suivre sur WhatsApp, leur communiquant un numéro. Il ne serait pas surprenant partant de là de découvrir que de nombreux citoyens ont été victimes de fausses promesses d’embauche /intégration à la fonction publique, arnaques à l’emploi ou d’autres travers dont elles seules, s’il en existe, pourraient en faire témoignage.

Une fois de plus, et certainement pas la dernière, les usagers sont appelés à la plus grande vigilance. Au Gabon, comme ailleurs, ces pratiques d’un nouveau genre prennent de l’ampleur. Combien d’utilisateurs des réseaux sociaux n’ont pas reçu un message de l’international ETO’O Fils ou un autre, qui sollicitait une aide financière pour rejoindre son domicile. En effet, plus ça va, plus c’est gros ! 

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