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Objectif zéro enfant apatride au Gabon: Guy Patrick OBIANG tape du poing sur la table

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Le 12 septembre 2022, dans les locaux du Centre hospitalier universitaire Fondation Mère et Enfant Jeanne EBORI (CHUFMEJE), le ministre de la Santé et des affaires sociales, Guy Patrick OBIANG NDONG, était en conclave avec les responsables de la structure. L’une des questions, abordées ce jour – là, était relative aux accusations faites sur cette structure hospitalière. Un point sur lequel la direction de l’hôpital a tenu à apporter certains éclaircissements.

Prenaient part à cette réunion, des experts venus de la Primature, du ministère du Budget, de la direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge du patient. De prime abord, le membre du gouvernement a tenu à rappeler que l’hôpital Jeanne EBORI n’a rien à voir avec une clinique, allusion faite, sans doute, à la rumeur selon laquelle le CHUFMEJE retient en otage des nouveaux – nés pour défaut de paiement.

«Certaines personnes, surtout des jeunes, dès qu’on leur donne la facture, ils disparaissent. Nous sommes obligés d’aller à leur recherche et, tout d’un coup, nous apprenons que l’on a séquestré l’enfant (…) nous sommes surpris que ces personnes qui nous disent que le père va arriver se retrouvent encore ici le lendemain», a répondu le Pr Jean François MEYE, directeur général de CHUFMEJE, devant les caméras de nos confrères de Gabon 1ère. Ces accusations seraient, donc, sans fondement.

Il est opportun de rappeler que, depuis mars 2018, les accouchements sont gratuits dans les structures sanitaires publiques. Cette gratuité donnait, de fait, accès à la délivrance gratuite des certificats et attestations de naissance pour l’établissement des actes de naissance. Cependant, 4 ans après, certains établissements hospitaliers continueraient de retenir lesdits documents au motif de non – paiement des frais d’accouchement.

Ce qui a amené le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG, dans une note datée du 12 septembre 2022, à rappeler que “le décret n°111/PR/MS du 26 mars 2018 consacre le principe de la gratuité des accouchements dans les structures sanitaires publiques et donnent lieu à l’établissement d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement”, soulignant que «la délivrance d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement doit se faire sans délai et n’être soumise à aucune condition». Ce rappel à l’ordre s’inscrit dans le cadre de l’objectif “Zéro enfant apatride au Gabon”.

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