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Libreville: quand le vol d’un téléphone rend un homme pyromane

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Un jeune homme dont l’identité n’a pas été révélée, aurait incendié trois maisons en planches au quartier Lalala, dans le cinquième (5e) arrondissement de Libreville, en représailles du vol de son téléphone. Les faits qui remontent à la nuit du mercredi 30 août 2022. Après son forfait qui a causé d’importants dégâts matériels, le pyromane aurait pris la fuite. Les victimes de cette incendie sont principalement une famille de 30 personnes et des sujets expatriés habitant qui ont tout perdu. Une enquête devrait être ouverte pour incendie volontaire.

Selon les témoignages recueillis par nos confrères de Gabon review, le jeune pyromane se serait couché en laissant cette nuit-là en laissant la porte de sa chambre ouverte. Un voleur serait alors passé par-là et aurait chipé le téléphone portable du jeune dont la colère va exploser au moment de constater la disparition de son téléphone.

Landry EKANG MEBALE, l’un des membres de la famille approchés par nos confrères de Gabon review, raconte : «Il est venu dans ma chambre pour me dire tonton, on m’a pris mon téléphone. Je lui ai dit maintenant là, on va faire quoi ? Il me dit en tout cas comme dans la maison on ne vit pas en sécurité. Ce que je vais faire, nous tous on va perdre».

Il avait prévenu et «c’est comme ça qu’au moment où je rentre dans la chambre m’habiller pour aller au travail, je vois la fumée qui arrive. En sortant, j’ai constaté qu’il avait déjà enflammé toute une pièce. C’est le studio en bois qui a commencé à prendre feu». (…) Après son acte, le bon monsieur a fui», a-t-il regretté. Avant de poursuivre, «je suis resté seul avec mes enfants, mon petit-frère, mon neveu. Il a brûlé tout un grand village, une grande famille d’environ 30 personnes».

L’un des locataires sinistrés rapporte: «Je suis sorti de chez moi à 7h pour Petit-Paris. De là-bas, on m’a appelé pour me dire que la maison est en train de brûler. Je n’ai rien récupéré. Il y a l’argent qui a été brûlé dans la chambre tout l’argent puisque je me prépare pour me marier, ma carte consulaire». La désolation des victimes est telle qu’ils ont du mal à s’exprimer :«Les mots me manquent. J’ai perdu beaucoup de choses : l’argent et le matériel. Je n’ai rien récupéré, mais ma femme et l’enfant sont sortis sains et saufs».

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