Economie
Gabon /Arrimage des pensions: les retraités donnent une semaine à la CPPF
Les retraités de la Fonction Publique, regroupés au sein de l’Association nationale des retraités du Gabon (ANAREG), ont décidé de maintenir l’ultimatum qu’ils ont donné, le 16 juin 2022, au directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF). Cela afin qu’il procéde à l’arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération (NSR).
Les discussions engagées avec le secrétaire général du ministère du Budget et des Comptes Publics, Patrice INGUILA, qui était accompagné du directeur de cabinet du ministre, Ultry OKENKALI ADJOUELE, n’ont donc pas eu les résultats escomptés. Soutenus par leur porte-parole et président du Syndicat des travailleurs gabonais vaillants (STGV), Pierre MINTSA, les retraités envisagent de mener d’autres actions.
Le secrétaire général du ministère du Budget et des Comptes Publics a exhorté les partenaires sociaux à s’intéresser davantage à la mise en application du nouveau système de rémunération des pensions, dont l’étude menée par le cabinet Finactu, a donné au Gouvernement de la République des esquisses de solutions.
«Le gouvernement est en plein pied sur la question de l’arrimage au nouveau système de rémunération des pensions. (…) Aussi, profitons-nous de cette rencontre afin de nous permettre d’avancer progressivement dans votre cahier de charges dont l’arrimage demeure, il est vrai, le point central aux autres revendications qui sont tout aussi importantes», a renchéri Patrice INGUILA, selon des propos recueillis par nos confrères de l’ “Agence gabonaise de presse” (AGP).
Une diatribe qui semble ne pas avoir convaincu grand monde, du côté des pensionnaires. Rappelons qu’hormis l’arrimage des pensions retraites, les retraités réclament l’apurement des rappels soldes, le paiement du préjudice moral et la révision de la situation du prélèvement du ‘’trop perçu’’, vécue par certains d’entre eux. Selon Pierre MINTSA, cette situation est imputable au laxisme administratif.