Société/Environnement
Gabon: l’ARTF et l’AUM s’allient pour la professionnalisation des jeunes
Ce 16 juin 2022, l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF), a procédé à la signature d’une convention de formation des jeunes aux métiers du secteur ferroviaire, avec l’African university management (AUM). Par cet acte, l’institution met en pratique les instructions des autorités gouvernementales. Lesquelles souhaitent une meilleure adéquation formation-emploi, afin de faciliter l’insertion professionnelle et ainsi réduire le taux de chômage chez les jeunes.
Ouvrant ainsi la porte aux universités et grandes écoles du Gabon, l’ARTF procède par là même, à l’exécution de la valeur responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), de l’angle social d’accompagnement des étudiants dans le développement du secteur ferroviaire. En d’autres termes, la signature de ce contrat en appelle d’autres, car l’institution de régulation veut accompagner les jeunes sur les questions des opportunités de formation et l’insertion dans l’employabilité.
La signature de ladite convention est «un acte fort», selon le premier responsable de l’ARTF, qui va permettre à cette dernière d’ «accompagner sur le plan social, économique la politique des plus hautes autorités. (…) Nous essayons de mettre l’action sur les actes. Et aujourd’hui cet acte symbolise l’accompagnement de l’ARTF sur le plan de la formation», a-t-il indiqué. Non sans inviter les établissements d’enseignement supérieur à intégrer dans leurs modules de formation les métiers du secteur ferroviaire.
Remerciant le Secrétaire exécutif pour cette collaboration naissante, le secrétaire général de l’AUM, Hermann POUNA, s’est réjoui au nom de l’établissement «de pouvoir trouver à travers l’ARTF une passerelle entre un métier qui incarne le développement des pays et le monde universitaire». Espérant par ailleurs que les étudiants qui y passeront «apporteront satisfaction», pour prétendre porter à leur tour une pierre à l’édifice de la construction du Gabon.
Si du constat général, il ressort que le domaine ferroviaire est absent sinon moins vulgarisé dans les écoles supérieures, il n’est donc pas surprenant que les étudiants ont du mal à s’y orienter. Or, le secteur ferroviaire incarne les métiers d’avenir. Il ne serait donc pas mal venu desdits établissements de les intégrer au sein de leur programme, afin qu’ils puissent intégrer en contrat d’apprentissage et de professionnalisation la structure afin d’en apprendre davantage sur les métiers de l’ARTF.