Société/Environnement

Gabon: la mauvaise gestion des fonds CNAMGS par les CHU, en cause des grèves des médecins

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Au terme d’un mois de protestation et de refus de recevoir les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie (CNAMGS), les professionnels de la santé des structures publiques sont récemment, le 27 mai 2022 revenus à des meilleurs sentiments. Pomme de discorde avec la CNAMGS, le paiement des prestations y afférentes crée très souvent des déficits dans la qualité des services aux usagers. Mais semble-t-il,si la Caisse s’assure de respecter ses engagements envers les structures hospitalières, se seraient les managers de ces établissements qui en feraient mauvaise gestion. 

En effet, la dernière protestation en date des syndicats du corps médical a bien montré que ces derniers, qui pointent bien souvent la maison d’assurance du doigt, ne sont pas informés par leurs directions de l’affection des fonds délivrés par la CNAMGS. En effet, conformément à ses missions de service public, la CNAMGS reverse régulièrement des fonds aux hôpitaux. Une partie de ceux-ci est destinée à payer les primes des agents et l’autre aux investissements et fonctionnement de structures hospitalières.

Seulement, si les agents déplorent leurs conditions d’exercice, c’est que les responsables des hôpitaux choisissent très souvent de procéder au paiement des primes des agents avec la totalité desdits fonds. Laissant ainsi le matériel dépérir, sans songer à le remplacer. Mieux encore, une partie de l’argent décaissé par la caisse est destinée à l’achat des médicaments, pourtant cela est souvent laissé à la charge des patients. Lesquels doivent essuyé des traitements approximatifs dans les structures publiques, que nombreux choisissent au prix de leur pouvoir d’achat de déserter au profit des cliniques. 

Mais voilà qui fait les affaires des médecins qui exercent au sein de ces établissements privés. Y passant même le plus clair de leur journée de travail. Car il n’est pas rare de constater l’absence de médecins dans les hôpitaux, lorsqu’ils ne prennent pas leur service tardivement dans la journée. Toute chose, qui faut-il le rappeler met en péril la santé et même la vie des compatriotes. 

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