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Oyem: elle perd son œil au cours d’une dispute conjugale

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La semaine dernière, Jean Paul II EZIMA ESSONO, un compatriote de 34 ans, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem, chef – lieu de la province septentrionale du Gabon. Il lui est reproché des coups et blessures volontaires sur son épouse, NDONG OBONE EYI, 45 ans. Lesquels coups ont entraîné la perte de son œil gauche.

D’après le quotidien “L’Union”, qui relate l’affaire, tout serait parti de l’intention de Jean Paul II EZIMA ESSONO, sans emploi, de se rendre à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo, afin d’y trouver du travail. Une idée à laquelle se serait farouchement opposée son épouse, étant donné que Dame NDONG OBONE EYI est enceinte de trois (3) mois. La tension est montée d’un cran, tant et si bien que les deux en sont arrivés aux mains. Tel un forcené, Jean Paul II EZIMA ESSONO roue de coups sa femme, qui serait parvenue à s’extirper de son emprise et courir se réfugier chez sa sœur au quartier Nguema.

Le mari violent l’y suivit et lui demanda de regagner le domicile conjugal.Devant son refus de s’exécuter, l’homme se serait remit à la battre. Craignant pour la vie de Dame NDONG OBONE EYI, sa sœur se serait très vite rendue au commissariat de police d’Oyem pour y déposer une plainte contre son beau-frère pour coups et blessures volontaires. Et c’est munis de ce document que les éléments de la Brigade Anti-criminalité (BAC) vont procéder à son interpellation.

Au cours de son interrogatoire, l’indélicat reconnut les faits et révéla même qu’un mois auparavant, il battit si fort Dame NDONG OBONE EYI qu’elle en perdit un œil. Présenté devant le parquet de la République près le tribunal de 1ère instance d’Oyem, le juge d’instruction ordonna son incarcération à la prison du Peloton. Après le taximan qui a brutalisé une jeune déficiente mentale et un concubin jaloux qui a percé les yeux de sa compagne, voilà un nouveau crime qui surgit au moment où le Gabon s’est engagé à lutter contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité des sexes.

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