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Gabon /Fin des restrictions liées au Covid-19: quid de l’argent des bénévoles ?
Depuis quelques temps, les agents et bénévoles engagés par le Comité de plan de veille et de riposte contre l’épidémie de Coronavirus au Gabon(Copil), chargés de la mise en quarantaine des passagers de l’aéroport de Libreville, observent un sit – in sur les lieux, réclamant le paiement des primes et autres indemnités. L’équation n’est pas du tout simple, puisque plusieurs responsables semblent s’être évaporés dans la nature.
«Où est passé l’argent prévu pour payer les bénévoles et agents de santé affectés dans le cadre de la lutte contre la Covid – 19 au Gabon», s’interroge le journal “La Cigale enchantée”, dans sa parution n°064. C’est une question que bon nombre de personnes pourraient également se poser, à commencer par les principaux concernés, que l’on peut facilement rencontrer dans les couloirs de l’aéroport international Léon MBA de Libreville. Selon des propos recueillis par nos confrères, la coordinatrice adjointe de la mise en quarantaine des passagers de l’ADL, Carla LEGNONGO, a déclaré que «depuis le mois de juin 2021 jusqu’à ce jour, nous n’avons perçu que deux mois de primes. Il nous reste donc sept mois non perçus».
Et pour ne rien arranger à la situation, depuis la décision du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, et du Gouvernement de la République de lever les mesures restrictives de libertés, plusieurs responsables du Copil répondent, maintenant, aux abonnés absents. Mais il en faut plus pour abattre moralement ces agents et bénévoles, déterminés à occuper l’espace tant qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause. « Nous exigeons du Gouvernement le paiement de nos émoluments. Pendant que tout le monde était caché dans leurs maisons respectives, nous étions ici, sans moyen d’accompagnement face à un ennemi invisible. Nous avons exposé nos vies, en étant en poste de 5h à 24h sans interruption », soutiennent – ils.
Il faut dire que la situation du Copil – aéroport n’est nullement un cas isolé : que ce soit à Sogatra, à Trans – Urb, à Gahouma, dans les hôpitaux de campagne, les CHU, partout où les agents du comité de veille ont été affectés, c’est la même rengaine. Le paiement des primes et autres indemnités accusent plusieurs mois de retard. Vivement que les pouvoirs publics trouvent une solution à ce problème !!!!