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Gabon/ Hausse du cours du blé: le gouvernement initie des séances de concertation avec les acteurs du secteur

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C’est tout le sens des rencontres à la chaîne qu’a tenu le ministre du Commerce et des petites et moyennes entreprises (PME), Yves Fernand MANFOUMBI ce 16 mars 2022. Dans la volonté de sécurité l’approvisionnement des matières premières dont le cours connaît une hausse historique, notamment le blé, il s’est entretenu avec les responsables de l’entreprise Fobert et de la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG), afin d’élaborer des pistes de solutions. 

En effet, au regard de la situation internationale qui est marquée par la guerre en Ukraine, les prix des matières premières risquent de connaître une envolée. À cet effet, le chef du département du Commerce, a pris en compte les préoccupations des principaux acteurs meuniers gabonais, afin de pouvoir élaborer des solutions anticipatives. Lesquelles devront permettre le maintien des prix actuellement appliqués sur le marché, notamment du sac de farine, qui oscille entre 25 000 et 26 000 Fcfa. 

«Lorsqu’on observe la situation internationale qui a une forte incidence sur l’importation des produits de première nécessité, notamment le blé, nous avons souhaité discuter avec les meuniers pour assurer la pérennité des approvisionnements d’une part. Mais aussi, d’autre part, peut-être aller vers une accélération des produits de substitution, pour garantir un nouvel écosystème qui permettrait de faire profiter à l’économie nationale l’éclosion d’une catégorie de petites et moyennes entreprises», a introduit le membre du gouvernement.

Saisissant la préoccupation des autorités, le Directeur général du groupe Fobert, Mesmin SIGHA, a dit sa satisfaction de l’anticipation de la tutelle, à évoquer cette problématique. En effet, «avec la guerre en Russie, il y a une évolution significative des cours des matières premières» et au nombre des solutions ébauchées qui vont être à l’étude, «nous avons évoqué la possibilité de faire des achats à terme, pour avoir une garantie en bloquant les prix», a-t-il indiqué. Non sans mentionner la difficulté à procéder à des paiements d’avance, avec une trésorerie déficitaire. 

Pour le directeur général de la SMAG, «aujourd’hui, on arrive à un niveau tel qu’il faut bien regarder les tenants et les aboutissants et voir à tête reposée quels sont les enjeux financiers qui sont derrière avant de commencer à parler de modifications sur le marché directement pour les gabonais». Relevant là encore une certaine capacité financière à assurer des achats à terme, avec une matière dont le cours a déjà atteint un record historique. 

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