Faits Divers
Mouila: un ancien gendarme écroué pour viol sur mineure
Le lundi 28 février 2022, Jean Jacques LIEUTENANT, un compatriote d’une soixantaine d’années, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. Il est accusé d’avoir abusé sexuellement de la fille de ses voisins, âgée de moins de 18 ans.
D’après le quotidien “L’Union”, qui cite une source proche du dossier, les faits remontent au dimanche 27 février 2022, au quartier Mangui, dans le 2ème arrondissement de la commune de Mouila. De retour d’une virée en brousse, avec la faim au ventre, et constatant l’absence de son épouse, il demande à la jeune fille de lui préparer à manger.
En raison des bons rapports que sieur LIEUTENANT entretient avec le voisinage, d’autant plus que l’adolescente le surnomme affectueusement «Monsieur Papy», elle s’exécute. Plus tard, l’ancien gendarme lui aurait demandé d’aller faire son lit. Là encore, elle y serait allée sans méfiance. Il n’en fallait pas plus pour Jean Jacques LIEUTENANT qui, serait arrivé derrière elle, fermant la porte de la chambre à clé, se jetant sur la fille avant de la violer.
Une fois son forfait accompli, le gendarme à la retraite aurait remit à l’infortunée un téléphone portable et un petit billet de Fcfa, probablement pour acheter son silence. Mais c’était compter sans l’œil attentif des parents de la gamine qui, la voyant regagner le domicile familial en larmes, lui auraient demandé la raison de son état.
Mis au courant de la situation, ces derniers ont déposer une plainte ; laquelle procédure va conduire à l’interpellation de l’indélicat sexagénaire qui, lors de son audition, aurait reconnu les faits. Le procureur de la République près le tribunal de 1ère instance de Mouila n’avait plus qu’à ordonner son incarcération pour présomption de viol sur mineure de moins de 18 ans.
Ce n’est, hélas, pas la 1ère fois que de tels faits se déroulent à Mouila. l’on se souvient de Julien BIVEGHE, ce compatriote de 34 ans, accusé d’avoir violé la fille de ses voisins, après l’avoir appâté avec la promesse de lui remettre 3.000 Fcfa, somme d’argent dont elle avait besoin pour se faire coiffer. Il semble opportun de rappeler que le viol sur mineure est une infraction punie en République gabonaise, selon les dispositions de l’article 256 du code de procédure pénale.