Société/Environnement
Transport terrestre: Le DG du Centre des examens des permis de conduire, dans l’œil du cyclone
Fin de règne pour Guy-Bertrand Oscar SADIBI, directeur général du Centre des examens de permis de conduire (CEPC). L’homme, qui se croyait intouchable du fait d’acointances et autres « parapluies au cabinet du ministre des transports », est dans le collimateur des fins limiers de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (ANAVEA) qui sont bien décidés à avoir son scalp.
Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU n’a pas le sommeil tranquille ces derniers jours. Soupçonné de gestion scabreuse et opaque des comptes de la structure dont il a la charge depuis quelques années, l’homme a de surcroît eu la maladresse de refuser l’accès du CEPC aux équipes de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (ANAVEA) dépêchés sur les lieux aux fins de procéder à un audit. Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU serait allé plus loin encore, en détruisant des documents administratifs qui pourraient constituer des preuves à charge.
Pour pouvoir mener a bien leur mission, les agents de l’ANAVEA ont eu recours à l’intervention du procureur général de la République. Le rapport d’enquête pondu par l’ANACEA serait des plus accablant pour Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU.
Mais ce n’est pas la première fois que Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU fait parler de lui négativement. En 2017, en effet, il lui était déjà reproché d’avoir érigé « un réseau mafieux » pour s’accaparer frauduleusement des fonds issus de la gestion de la délivrance des permis de conduire et autres documents aux écoles de conduite et usagers. Ces accusations faisaient suite à l’agression physique le 12 mai 2017 du président du Syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civile (SAMTAC), Juslin MALANDA, par sieur Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU.
La centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU) dont le SAMTAC est membre, était alors monté au créneau le 16 mai 2017 pour exiger le départ dans les 72 heures de ce dernier. Le président du SAMTAC accusait son agresseur de bénéficier du soutien de certains collaborateurs proches du ministre de l’époque. Les mauvaises habitudes ont décidément la dent dure, dit le vieil adage. Mais mal en a pris à l’oiseau d’oublier le piège, car celui-ci ne l’a pas, lui, oublié. L’étau se resserre autour de Guy-Bertrand Oscar SADIBI MAPANGOU…