Justice

Affaire BMA /Refus pour le Gabon de se constituer partie civile: Médiapart se substitue-t-il à la justice ? 

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C‘est ce que l’on pourrait croire, si l’on s’en tient à la parution du journal français “Médiapart” du 21 février 2022 intitulé, “La charge d’un juge d’instruction français contre le président du Gabon”. En effet, au Gabon, de nombreuses autorités ont appris la décision rendue par la justice française, suite à la demande du Gabon de se constituer partie civile dans l’affaire des Biens mal acquis (BMA), dans les colonnes du média. Une justice “spectacle” dont use très souvent la partie française pour exposer les dirigeants africains aux yeux du monde.


Pour le Gabon, où les détails de cette affaire sont connus depuis 2007, il ne fait aucun doute que le contenu de “Médiapart” n’apporte pas de nouvel élément. Du «déjà vu» au sujet la fortune d’Omar Bongo qui « n’aurait rien à avoir avec son traitement de Président de la République», précise le texte, il est d’avantage question dans ces lignes d’indexer le président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA, le seul dirigeant africain, en poste, nommément cité dans le dossier. 


Si l’on peut comprendre qu’il plaît aux autorités judiciaires françaises d’exposer les pays de son ancien pré-carré colonial, ce qui est moins compréhensible est que, rendue le 7 février dernier, la décision du juge Dominique BLANC de refuser la constitution de partie civile dans l’affaire des “Biens mal acquis” semble avoir été transmise au journal Médiapart avant les autorités gabonaises dont certaines ont découvert le contenu de la décision en parcourant le texte dudit journal.

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